Son champ pictural, de facture réaliste, couvre la représentation de fleurs, légumes, fruits et plantes exotiques, de même que les vues de jardins et les natures mortes.
Biographie
Famille
Jean (Johannes Bernardus) Capeinick, né au Wolfstege, à Gand, le , est le fils d'Isidore Capeinick (1809-1881), horticulteur et pépiniériste, et d'Anne Marie De Munck (1811-1865)[1]. Le , il épouse à Ypres Emerence Strobbe (1839-1879). Devenu veuf, il se remarie à Bruxelles le avec Elisabeth Philpot, née à Londres en 1847[2].
Formation
Jean Capeinick est, à partir de 1855, étudiant en dessin industriel à l'École industrielle de Gand et reçoit, par le conseil communal de la vielle, une subvention de 400 francs belges pour poursuivre ses études en seconde année en . Il travaille ensuite, jusqu'en 1860 comme dessinateur industriel à Paris chez un certain M. Muller[3]. Vers 1860-1862, il est étudiant à l'Académie royale des beaux-arts de Gand, où il a comme professeur Théodore Canneel[4]. En 1862 et 1867, il participe, à l'instar de son père, aux concours de l'Exposition quinquennale de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand où il expose des lots de fruits. En 1862, son lot de cinquante variétés de pommes et de poires obtient deux premiers prix[5].
Carrière
Jean Capeinick commence, à l'âge de 22 ans à participer aux expositions triennales belges au Salon de Gand de 1862, où il expose une aquarelle représentant des fleurs[6].
En 1872, il est nommé professeur de la classe des principes à l'Académie de Gand, où il avait été étudiant. Il connaît le succès en réalisant quatre peintures décorant L'Hôtel d'Allemagne. La même année, il participe aux fêtes de Gand et décore une gondole intitulée la Flore terrestre au cortège vénitien de la fête nautique[7]. En 1873, il obtient le premier prix aux Floralies gantoises grâce à sa toile Vue du jardin du comte Ch. De Kerckhove[4].
En 1881, Jean Capeinick démissionne de son poste de professeur à Gand pour s'établir à Schaerbeek, où il donne des cours dans son atelier personnel. Il a notamment pour élèves Rodolphe et Juliette Wytsman qui se sont rencontrés dans son atelier[8]. Il est membre de l'éphémère Cercle des aquarellistes et des aquafortistes belges (1883-1884)[9].
Souffrant d'une maladie nerveuse et oculaire incurable depuis plusieurs années, Jean Capeincik meurt, à l'âge de 51 ans, le , à l'asile d'aliénés de la chaussée de Louvain à Schaerbeek, où il était interné depuis un an[10].
Œuvre
Caractéristiques
Jean Capeinick, est essentiellement un peintre floral. Son œuvre de facture réaliste, couvre également la peinture de légumes, fruits et plantes exotiques, de même que les vues de jardins et les natures mortes[4].
Expositions
Expositions triennales belges
Salon de Gand (XXVe) de 1862 : une aquarelle représentant des fleurs[6].
↑Ville de Gand, Rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville de Gand, Gand, C. Annoot-Braeckman, , 645 p. (lire en ligne), p. 84.
↑ ab et cNorbert Hostyn, « Auguste Numans », sur kikirpa.be (consulté le )
↑Rédaction, « Société royale d'agriculture et de botanique de Gand », Le Bien public, no 64, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bSociété royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1862, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 28 p. (lire en ligne).
↑Rédaction, « Fêtes de Gand », Le Bien public, no 262, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Joost De Geest, 500 chefs-d'œuvre de l'art belge, Bruxelles, Lannoo, , 510 p. (ISBN978-2-87386-470-5), p. 507.
↑Rédaction, « Le Cercle des aquarellistes et des aquafortistes », L'Art moderne, vol. 3, no 10, , p. 77 (lire en ligne, consulté le ).