Né vers 1370 dans une famille profondément chrétienne de Besançon, le jeune Jean Bassand se consacre à Dieu chez les chanoines du Latran à Besançon, à l’âge de 18 ans (en 1388). Vers l’âge de 30 ans il en devient le prieur du monastère Saint-Paul de Besançon. Il est cependant attiré par une vie plus austère et rejoint les moines célestins dont un monastère existe à Paris. La qualité de sa vie religieuse et compétence dans les sciences sacrées font qu’il est bientôt nommé à des positions d’autorité dans l’ordre monastique. Il est prieur du monastère de Paris.
Ses responsabilités le contraignent à voyager en Espagne, en France et en Italie, fondant ici de nouveaux prieurés, là-bas réeformant des couvents existants.
Les quinze mois qui lui restent à vivre sont difficiles car ses réformes ne sont pas facilement acceptées car, disait-il, « les Aquiliens sont « des hommes difficiles » »[1]. Il est soutenu par la prière à son grand saint patron Célestin V, fondateur de son ordre monastique dont le tombeau se trouve au Collemaggio de l'Aquila.
Jean Bassand meurt à l'Aquila le où sa dépouille repose dans une châsse en verre surmontant l'autel du transept gauche, dans la basilique du Collemaggio de la ville[2]. Considéré populairement comme bienheureux Jean Bassand est liturgiquement commémoré (localement) le 16 aout[3].
Notes et références
↑(it) Marco Bartoli, È mai esistita un'osservanza celestina?, in Walter Capezzali (a cura di), Celestino V e le sue immagini del Medio Evo. Atti del 6º Convegno storico internazionale. L'Aquila, 24-25 maggio 1991, L'Aquila, Centro Celestiniano, 1993.
↑(it) Orlando Antonini, Architettura religiosa aquilana, I, Todi, Tau Editrice, 2010, p. 192.
↑Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, Volume 79, Impr. Th. Bouquet, 1978, page 176.