Jean Baptiste Marie Alboize est né le 1er novembre 1851 à Carcassonne, fils de négociant[1]. Il monte à Paris après des études en droit.
Vers la fin des années 1870, il devient l'ami de Joséphin Peladan, puis entre comme critique à la revue L'Artiste dont il rachète les parts à Arsène Houssaye en 1881 ; Alboize va diriger la revue pendant plus de vingt ans[1]. À partir de 1898, la revue connaît des difficultés, cesse d'être mensuelle, son nombre de lecteurs s'effondre[2].
Il demeure pendant toutes ces années correspondant de la Revue méridionale fondée par Achille Rouquet, et œuvra à valoriser le travail du peintre Jacques Gamelin[3].
Rentrée 1901, il est nommé conservateur en chef du château de Fontainebleau. Il semble délaisser la revue L'Artiste qui cesse de paraître en 1902 et 1903.
Le 4 mars 1904, il meurt subitement sur la route qui relie la gare de Fontainebleau et le château. L'Artiste fait paraître sa nécrologie dans un ultime numéro, daté décembre 1904[1], et durant ce même mois, a lieu à l'hôtel Drouot, la dispersion de ses collections[5].