Mais c'est avec la fouille dirigée par Jacques de Morgan, qu'il accède à une renommée mondiale. De 1900 à 1902, Scheil participe aux fouilles de Babylone. C'est durant cette mission, en décembre 1901 à Suse en Iran, qu'il participe à la découverte d'une stèle en basalte de 2,5 mètres de haut. Le célèbre Code de Hammurabi est gravé sur ce monument. Il rapporte la stèle à Paris en avril 1902 et, pendant six mois, il déchiffre l'intégralité de la longue inscription écrite en akkadien. Il publie en 1904 l'intégralité de la traduction du Code dans son livre, La Loi de Hammourabi[2] (vers 2000 av. J.-C.).
En 1911, il acquiert la tablette de Kish, qu'il traduit aussitôt. En 1939, il publie son dernier volume de textes de Suse, « Mélanges épigraphiques »[1].