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Boissard naît a Saint Hippolyte dans une grande famille de magistrats[2]. Il est d'abord instruit très jeune par son oncle Hugues Babet, puis continue ses études à Besançon. Il entreprend ensuite un voyage en Allemagne[4] avec son oncle, enseignant de grec ancien itinérant, où il suit ses enseignements dans les universités de Strasbourg, Heidelberg, Cologne et Louvain[5]. C'est à Louvain qu'il quitte son oncle pour se fixer définitivement à Metz d'où il entreprit de nombreux voyages à travers l’Europe (Italie, Grèce...) jusqu'à la Syrie à la recherche de sites antiques, qu'il dessine et reproduit dans des ouvrages[3].
Il épouse, en 1587, Marie Aubry, fille de l'éditeur Jean Aubry[6].
Contributions
Boissard a fait connaître de nombreux monuments et inscriptions antiques et sa réputation a été grande jusqu'au XIXe siècle. Lors des travaux préparatoires de la rédaction de son Corpus Inscriptionum Latinarum, toutefois, Theodor Mommsen s'est rendu compte que ses publications comportaient des interpolations et des impostures. D'autres, après Mommsen, ont montré l'importance du travail de faussaire et de plagiaire de Boissard[7].
Les successeurs de Boissard et de Bry appelleront Bibliotheca chalcographica cet ensemble, où le nombre de biographies passera de 100 à 437 et le nombre de parties de 2 à 9[9].
Topographia urbis Romae, Francfort, 1597–1602 ;
De divinatione et magicis praestigiis, Oppenheim, 1615 ;
Auguste Castan, Jean-Jacques Boissard, poète latin, dessinateur et antiquaire, enfant de Besançon et citoyen de Metz. Étude sur sa vie, ses ouvrages et ses portraits, Besançon, Imprimerie Dodiviers et Cie, , 32 p.
Johann Baptist Keune, « Fälschungen römischer Inschriften zu Metz und die neuesten Funde in der Trinitarstrasse », Jahrbuch der Gesselchaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde, vol. t. VIII, , p. 1-118.
Paulette Choné, Emblèmes et pensée symbolique en Lorraine, Paris, Kilncksieck, , p. 661-724.
Philippe Hoch, « Emblématique et art du livre. L'exemple de Jean-Jacques Boissard », Cahiers Élie Fleur, no 7, , p. 23-44.
Alain Cullière (dir.), Bibliothèque lorraine de la Renaissance : les cent livres, , notices 82, 84, 85, 87, 89, 91-94, 97-98,100.
Jeanne-Marie Demarolle, « Jean-Jacques Boissard », dans Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Christophe Blanchard (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz : Éditions des Paraiges, 2022, p. 62-63
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