Le déséquilibre donne une vie à la sculpture. Le sol compte beaucoup pour lui, mais pour l’œuvre, ce sol se dérobe ; la sculpture est en danger de chute, ou, au mieux, acceptera plusieurs positions d’équilibre.
Une de ses sculptures, réalisée en 1989, a pour titre « Choisis ton camp ». Et justement, elle peut se poser au sol de plusieurs façons. Une autre s’appelle « Pas vu, pas pris » et pose le même problème de position au sol.
Dans les années 1990, Coignet développe plusieurs séries : sculpture opaque, sculpture transparente et synclinal développées les Reliefs depuis 1992 et Ana, ainsi que l’Appareillage (dessin effectué directement dans l’espace d’exposition) depuis 1994.