Pour les articles homonymes, voir Jean-François Théodore et Gechter.
Cet article est une ébauche concernant un sculpteur français.
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Jean-François-Théodore Gechter est un sculpteur français[1] né à Paris le 15 décembre 1795[2] et mort dans la même ville le 11 décembre 1844[3].
Jean-François-Théodore Gechter est le fils de Mathieu Gechter et de Marie Salomé Meyer[4]. Sa mère appartient à une famille de pasteurs alsaciens. Son père est tour à tour garde suisse, employé de banque et agent de change avant de s'installer parfumeur et marchand de mode à Dresde.
Jean-François-Théodore Gechter est l'élève du sculpteur François Joseph Bosio et du peintre Antoine-Jean Gros à l'École des beaux-arts de Paris. Il opte finalement pour la sculpture.
Il expose au Salon de 1824 à 1840. Son Combat de Charles Martel, une commande du ministère du Commerce, y est présenté en 1833 et en 1834 il reçoit une médaille pour sa Bataille d'Aboukir. Il se spécialise dans les petites sculptures en bronze présentant des personnages aux costumes élaborés en pleine action.
Cependant, entre 1833 et 1836, il sculpte le grand bas-relief de La Bataille d'Austerlitz en haut du pilier ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile. Ce travail a raison de sa santé mais lui vaut la Légion d'honneur en 1837[5]. Il participe encore aux sculptures de la place de la Concorde et de l'église de la Madeleine.
À partir de 1841, il se consacre à l'édition de ses petits bronzes représentant des sujets historiques ou animaliers. Il installe son atelier de fondeur au 63 quai de Valmy et organise leur vente en les déposant dans des galeries de Paris, Londres, Berlin ou Dresde.
Il meurt probablement de la tuberculose en 1844, sans laisser de fortune[6]. Le contenu de son atelier est vendu l'année suivante[7].
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