Jean-Claude Montredon est né le 23 septembre 1949 à Fort-de-France (Martinique) et grandit rue de la Batterie. Dès ses 12 ans, il décide de consacrer sa vie à la musique. Sa mère, Clotilde, l’encourage et le jeune homme commence par les percussions avec des congas.
Grâce à son poste à galène qu’il monte tout seul, offert par sa mère, le jeune homme parvient à capter Voice of America et découvre le jazz. Sa pratique s’étend alors aux bongos et aux timbales.
Pendant près de quatre ans, alors qu’il vit au Canada, Jean-Claude Montredon s’entraîne dans le noir huit heures par jour afin développer sa gestuelle et sa posture à la batterie. Gaucher, il joue avec le pouce et l’index sans jamais solliciter son coude.
En tant que sideman connu et reconnu, le batteur accompagne un grand nombre de musiciens antillais mais aussi Chris McGregor, Didier Levallet, Bobby Few[3], Randy Weston[4] ou encore Archie Shepp. Il officie également dans de nombreux groupes tels que Caraib Workshop Group, West Indies Jazz Band, Liquid Rock Stone ou encore West African Cosmos[2].
Après 50 ans de carrière, il sort son « premier » album sous son propre nom : Diamant H2o (Q-Mix productions). Cette œuvre est composée de 18 titres de jazz emprunts de biguines et de mazurkas[1] en passant par la samba et le swing.