Avocat général aux Eaux et Forêts de France à Paris jusqu'en 1787, il devient membre de l'administration provinciale de Champagne et président de la commission intermédiaire de Châlons.
Le , il est élu député aux États généraux par la noblesse du bailliage de Châlons-sur-Marne.
Il siège parmi les modérés de la majorité, fait partie du comité des finances, et, propose à ce comité, le , un « plan de libération générale des finances » comprenant la liquidation de la dette, la création d'assignats jusqu'à concurrence de la dette publique, avec cours forcé et privilège pour l'acquisition des biens nationaux.
Secrétaire de l'Assemblée, à partir du , il présente un tableau d'ensemble pour connaître les dépenses des départements par districts et cantons et un dictionnaire géographique de toutes les villes, cantons et bourgs, travail dont l'Assemblée ordonna l'impression ().
Élu maire de Châlons en 1791, il démissionne rapidement, l'année suivante, estimant ne pouvoir concilier ses affaires et ses fonctions.
Il se tient à l'écart de la politique après la session, et est appelé, le 6 germinal an X, par Bonaparte, à siéger au Tribunat. Il en sort en 1807 pour entrer à la Cour des comptes.