Marie Jean-Baptiste Chabot est né le à Marigny-Brizay, dans le Poitou, de Pierre François Chabot, seigneur du Puy (1706-1767) et d'Angélique Élisabeth Aymer, dame de Germond. Il appartenait à la famille Chabot[1].
Il est nommé et sacré évêque de Saint-Claude au début de l'été . Il arrive à la tête de cet évêché au moment où les troubles de Révolution française commencent à se faire sentir. Il est d'ailleurs évincé en par François Xavier Moïse, évêque constitutionnel du Jura. Ce sera la cause de son exil vers la Suisse et Lugano en et [2]. Il donne sa démission en , sur la demande du pape, à la suite du Concordat de 1801.
Quelques mois plus tard, il est nommé évêque de Mende, le . Ce diocèse s'étendait sur les départements de la Lozère et de l'Ardèche, et comprenait donc une grande partie de l'ancien diocèse de Viviers. Durant cet épiscopat, il s'illustre en rétablissant le pèlerinage de Lalouvesc, en reconnaissant les reliques de saint Jean-François Régis[2]. Il ne reste cependant que deux ans en Lozère, puisqu'il renonce à son siège en décembre sous la pression des autorités civiles. Il devient alors chanoine au chapitre impérial de Saint-Denis.
↑ a et bHenri Beauchet-Filleau, Généalogie de la Maison de Chabot et de Rohan-Chabot, Poitiers, Typographie Oudin, Oudin & Cie, 1892, p. 26. Ouvrage numérisé.
↑ a et bLes évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Armand Jean, 1891, p. 238