Jean-Baptiste Falcon est inventeur et soyeux lyonnais, célèbre pour avoir mis au point un système de cartes perforées permettant la commande des machines textiles.
Il est décrit parfois comme "assistant" ou "collègue" de Basile Boachon (ou Bouchon), qui avait mis au point en 1725 un système de machine à tisser à rubans perforés.
Falcon perfectionna ce système en 1728, en remplaçant les rubans de papier, jugés trop fragiles, par des plaques de carton (ou de bois) reliés entre elles par une chainette[1].
Comme Boachon, mais dans des proportions bien plus importantes, Falcon se verra régulièrement récompensé de son travail d’amélioration du métier à tisser. Ainsi, la corporation de la Fabrique lui offre pas moins de 52.194 livres entre 1738 et 1755[2],[3].
En 1763, il reçoit la visite de Auguste-Denis Fougeroux de Bondaroy, membre de l’Académie des Sciences, qui prévoyait d'écrire un ouvrage sur les Arts et Métiers. Dans son manuscrit, le botaniste décrit ainsi de manière très détaillée le fonctionnement de la machine à tisser de Jean-Baptiste Falcon[4], installé alors dans le quartier de Pierre Scize.
Par délibération du Conseil Municipal du 19 juin 1922[6], une rue du 4ème arrondissement de Lyon porte son nom[7]. Un fragment a changé de dénomination en 1948, devenant rue Henri Ferré.
Notes et références
↑Jean-Claude Heudin, Les créatures artificielles : des automates aux mondes virtuels, Paris, O. Jacob, , 493 p. (ISBN978-2-7381-2002-1, lire en ligne)
↑Auguste Denis Fougeroux de Bondaroy, Lyon et le Forez. Voyage fait en 1763, par Auguste Denis Fougeroux de Bondaroy, membre de l’Académie des Sciences, François Marin, 2021, (ISBN9782957259274, lire en ligne)
↑F. Auteur du texte Peyot, Cours complet de fabrique pour les étoffes de soie : par M. F. Peyot,..., (lire en ligne)
↑Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon : à travers les siècles XIVe – XXIe siècles, Éd. lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN978-2-84147-126-3)
↑« Rue Falcon », sur Les rues de Lyon, (consulté le )