Il siège sur les bancs de la Plaine mais il affiche des proximités avec la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort jusqu'à la paix ou l'affermissement de la Constitution[2], et se prononce contre l'appel au peuple mais en faveur du sursis à l'exécution de la peine[3]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. En mai de la même année, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5]. Après les journées du 31 mai et du 2 juin, Delecloy et huit de ses collègues députés de la Somme émettent une protestation contre l'insurrection et l'arrestation des députés girondins[6].
Après la chute de Robespierre, Delecloy adhère à la réaction thermidorienne. Il siège au Comité de Sûreté générale entre ventôse (mars 1795)[7] et prairial an III (juin)[8].