La région est colonisée par les Suédois dès le XIIIe siècle.
La ville fut ensuite fondée par la reine Christine de Suède en 1652, à la suite d'un important lobbying de l’influente courtisane Ebba Brahe, veuve du maréchalJacob De La Gardie qui donna son nom à la ville. Jakobstad signifie ainsi la ville de Jacob en suédois. Le nom finnois vient du fait que la ville fut fondée en tant que port de la paroisse de Pedersöre, déformé en Pietarsaari en finnois[3].
Le débuts de la nouvelle ville sont particulièrement modestes, notamment en raison de la très grande concurrence des nombreuses autres villes de la côte. En 1680, le gouverneur suédois ordonne aux habitants de déménager dans les villes de Nykarleby, Kokkola ou Oulu. Elle parvient néanmoins à se développer au cours du XVIIIe siècle autour d’un chantier naval et d’une usine royale de tabac. Elle franchit le seuil des 1 000 habitants peu après 1800, et des 2 000 habitants dans les années 1850. La ville voit naître Johan Ludvig Runeberg, poète national finlandais, en 1804.
La ville brûle en totalité en 1835. Elle est reconstruite en bois dans les années 1840 et n’a pas brûlé depuis. Son quartier ancien Skata est l’un des plus beaux ensembles de maisons en bois de Finlande après les incontournables Rauma et Porvoo.
Le véritable décollage de la ville n’a lieu qu'à la fin du XIXe siècle, avec l’essor de l’industrie et de l’activité portuaire. L’industrie la plus importante est celle de la pâte à papier (une énorme usine appartenant aujourd’hui à UPM est située juste à la sortie de la ville), mais on y trouve aussi une fabrique de tubes d’acier inoxydable et une usine agro-alimentaire. C’est en tout cas l’afflux d'ouvriers finnois qui modifie le rapport linguistique, la ville était initialement presque totalement suédophone.
Aujourd’hui, même touchée par le chômage, la population est stable, les ouvriers licenciés par les usines étant remplacés par des habitants des communes rurales voisines désireux de s’installer en ville. Par exemple, en 2005, 859 habitants ont quitté la ville et 854 sont venus s’y installer.
Géographie
La ville borde la côte basse du Golfe de Botnie, avec notamment la plage de Fäboda (ou plutôt la série de plages). Elle est entourée au sud-ouest par Nykarleby, au sud-est par Pedersöre et au nord par Larsmo via un pont. Elle reliée à Kokkola par la route des 7 ponts (36 km) ainsi que par la nationale 8 (même distance).
La superficie totale de la ville est de 396,35 km2, dont 88,45 km2 de terres[4].
UPM emploie 1 200 personnes dans son usine de papier - cellulose. La ville compte un peu plus de 4 200 emplois industriels, en baisse de 100 unités depuis l’an 2000. L’industrie représente 40 % des emplois. La ville emploie 1 190 personnes et l’hôpital 964.
Le taux de chômage reste raisonnable, contenu à 8,9 % ().
Chaque jour 3 500 personnes venues des communes voisines viennent travailler en ville.
Principales entreprises
En 2021, les principales entreprises de Pietarsaari par chiffre d'affaires sont[8] :
À environ 10 kilomètres au sud-est de Pietarsaari, dans la municipalité de Pedersöre, se trouve la gare de Pietarsaari-Pedersöre.
Il y a une liaison en bus de la gare routière de Pietarsaari à la gare de Pietarsaari-Pedersöre[12].
La ligne de Pietarsaari(fi) qui part de la gare est un tronçon de la voie ferrée Seinäjoki–Oulu du réseau ferroviaire finlandais.
La section n'a qu'un trafic de fret[13].
L'électrification du tronçon de ligne a été achevée en 2017[14].
Jan-Ole Bäck, Guy Björklund, Ilmari Heinonen, Gerd Sunngren, Märta-Lisa Westman: Vihreä perintö - Pietarsaaren historialliset puistot. Pietarsaaren kaupunki, 2004
Pekka Toivanen, Fjalar Finnäs, Kai Hoffman: Pietarsaaren historia osa IV. Pietarsaaren kaupunki, 2002