Jacques Morabin est un érudit français né à La Flèche en 1687 et mort à Paris en 1762.
Tout ce qu’on sait de sa vie, c’est qu’il devint secrétaire du lieutenant de police de Paris et qu’il fut le protecteur de Chamfort à ses débuts : il le recommande pour une bourse au Collège des Grassins[1]. Morabin fit une étude toute particulière des œuvres de Cicéron, dont il écrivit la vie et traduisit plusieurs ouvrages, non sans un certain mérite, mais dans un style trop sec[Interprétation personnelle ?].
Œuvres
Parmi ses publications citons Traité des lois, traduit de Cicéron (Paris, 1719) ; Traité de la consolation, traduit du même (Paris, 1753) ; Nomenclator Ciceronianus (1757), contenant tous les noms propres qui se trouvent dans les œuvres de Cicéron ; Histoire de Cicéron (Paris, 1745, 3 vol. in-4°), ouvrage exact et méthodique.
Source
« Jacques Morabin », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].
Références
- ↑ Maurice Pellisson, Chamfort, étude sur sa vie, son caractère et ses écrits, Paris, Lécène, Oudin et Cie, 1895-passage=12 (lire en ligne).
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