Polytechnicien, il en sort sous-lieutenant dans le Génie. Il rejoint ensuite le ministère de l'Intérieur, en tant qu'administrateur.
En , il est recruté par Emmanuel d'Astier de la Vigerie, qui en fait son second au sein du mouvement de résistance Libération-Sud. Il est arrêté au mois de mai de la même année et est interné au Fort Saint-Nicolas à Marseille. Relâché, il retrouve ses activités dans la résistance et assure l'intérim de la direction du mouvement durant quelques mois.
En désaccord avec la direction du mouvement, il quitte Libération-Sud en et rejoint le mouvement Libération-Nord, où il est chargé des affaires politiques et assure les fonctions de délégué général intérimaire du mouvement entre février à . Se trouvant en Angleterre en , il est désigné pour représenter Libération-Nord à l'Assemblée consultative provisoire à Alger. Parachuté près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) le , il retrouve ses fonctions de délégué général au sein de Libération-Nord, avec le concours de son épouse Fernande.
Le , il est arrêté par la Gestapo à Paris, rue de Lobau, sous l'alias de Jean Bordier. Torturé par la Gestapo de la rue de la Pompe[2], puis interné à Fresnes, il est déporté le vers Buchenwald par le dernier train allemand qui quitte la région parisienne avant la Libération de Paris (« convoi des 57000 ») puis est transféré à Dora et à la prison de Nordhausen. Il réussit à s'évader le avec deux autres prisonniers.
Chef de bataillon à la fin de la guerre, il assure après celle-ci d'importantes fonctions administratives au sein du ministère de l'Air, puis de celui de l'Intérieur. Il occupe ainsi les fonctions de directeur de cabinet du ministre Louis Terrenoire et de chef de l'Inspection générale de l'administration du ministère de l'Intérieur[Quand ?].
Par ailleurs, il devient président du conseil d'administration des Houillères du bassin de la Loire.