Jacobus Barle, compositeur de l’école franco-flamande, actif en 1492-1493.
Œuvre
De ce compositeur, dont on ne connaît rien de la vie, apparaît au folio 191 d’un chansonnier de 1502, le Cancionero de Segovia, une composition instrumentale à trois voix pourvue de l’incipit Moyses. Dans cette œuvre, le compositeur emploie la technique polyphonique de la parodie, lorsqu’il emprunte à la composition Fuge la morie, connue de l’œuvre de Heinrich Isaac[1].
Barle a laissé également une composition à trois voix transmise sans paroles ni titre par le manuscrit florentin FlorBN BR 229 au folio 135v-136. Cette source date d’environ 1492-1493[2]. La mélodie du motif de la voix de ténor de cette œuvre correspond exactement à celle d’une chanson néerlandaise transmise par le chansonnier de Ségovie. Cette dernière composition, sans paroles mais tout de même pourvue de l’incipit Het es al ghedaen, est attribuée à Heinrich Isaac dans sa source[3].
Notes et références
- ↑ Christopher A. Reynolds, Papal patronage and the music of St. Peter's, 1380-1513, University of California Press, 1995, p. 234
- ↑ Jan Willem Bonda, De meerstemmige Nederlandse liederen van de vijftiende en zestiende eeuw (Les chansons polyphoniques néerlandaises des XVe et XVIe siècles. Hilversum, Verloren, 1996 (ISBN 90-6550-545-8), p. 535-563
- ↑ Carl F. Jickeli, Textlose Kompositionen um 1500, Lang, 1994, 236 p.