4 OXIDES (Hydroxides, V[5,6] vanadates, arsenites, antimonites, bismuthites, sulfites, selenites, tellurites, iodates) 4.D Metal:Oxygen = 1:2 and similar 4.DB With medium-sized cations; chains of edge-sharing octahedra 4.DB.25 Ixiolite (Ta,Nb,Sn,Mn++,Fe++)O2 Space Group P 2/c Point Group 2/m 4.DB.25 Ishikawaite (U,Fe,Y,Ca)(Nb,Ta)O4 (?) Space Group Unk Point Group Ortho 4.DB.25 Srilankite (Ti,Zr)O2 Space Group P bcn Point Group 2/m 2/m 2/m 4.DB.25 Samarskite-(Y) (Y,Fe+++,U)(Nb,Ta)5O4 Space Group P bcn Point Group 2/m 2/m 2/m 4.DB.25 Samarskite-(Yb) (Yb,Y,REE,U,Th,Ca,Fe++) (Nb,Ta,Ti)O4 Space Group P 2/c Point Group 2/m 4.DB.25 Yttrocolumbite-(Y) (Y,U,Fe++)(Nb,Ta)O4 Space Group Unk Point Group Ortho
L'ixiolite est un groupe de minéraux de la classe des oxydes, principalement présents comme phase accessoires dans les pegmatites.
Cristallochimie
L'ixiolite est une série chimique entre un pôle pur manganésifère et un pôle pur ferreux, respectivement nommés ixiolite-(Mn2+) et ixiolite-(Fe2+) et de formules structurales respectives TaMnO2 et TaFeO2[2].
L'ixiolite a été signalée à l'origine comme cristallisant dans le système cristallinmonoclinique. Les variétés riches en scandium, en étain et en titane forment des cristaux dans le système orthorhombique, alors que l'ixiolite riche en tungstène est monoclinique[3]. Certaines variétés semblent être monocliniques-pseudo-orthorhombiques[4].
L'ixiolite est un oxyde complexe avec une distribution cationique désordonnée (un seul site cationique dans l'unité asymétrique) et une cellule unitaire équivalente à une sous-cellule de columbite[incompréhensible]. Structurellement, elle peut être considérée comme une forme désordonnée de la tantalite. Le degré de désordre dépend de la composition chimique[5].
Découverte et occurrence
L'ixiolite « historique », l'ixiolite-(Fe2+[6], est décrite en 1857 pour un événement à Skogsböle[Quoi ?], sur l'île de Kimito, en Finlande. Elle est approuvée en 1962 par l'association internationale de minéralogie (IMA). L'ixiolite-(Mn2+), découverte sur la même localité type, est approuvée en décembre 2022 garde le symbole Ix[7]. Le terme « ixiolite » est étendu à l'ensemble de la série chimique, comme membre du supergroupe de la columbite, défini dans le même temps[8].
Comme pour les autres minéraux contenant du tantale et du niobium, une substitution considérable et un certain nombre de variétés existent. Les substitutions dans la formule sont courantes et les variétés d'ixiolite stannienne, d'ixiolite titanifère et d'ixiolite wolframienne sont répertoriées[3].
Le scandium est un élément couramment présent dans l'ixiolite avec des teneurs généralement de moins de 1 % Sc2O3, mais qui peuvent aller jusqu'à 4,0 % Sc2O3. Les ixiolites ayant une très forte teneur (entre 4 et 19 % Sc2O3) sont généralement riches en étain et en titane[3].
↑ ab et c(en) Michael A. Wise, Petr Černý et Alexander U. Falster, « Scandium substitution in columbite-group minerals and ixiolite », Canadian Mineralogist, vol. 36, , p. 673–680 (lire en ligne [PDF])
↑(en) Petr Černý, T. Scott Ercit, Michael A. Wise, Ron Chapman et Harvey M. Buck, « Compositional, structural and phase relationships in titanian ixiolite and titanian columbite-tantalite », The Canadian Mineralogist, Mineralogical Association of Canada, vol. 36, no 2, , p. 547–561 (ISSN0008-4476).
↑Certaines « ixiolites » sont à dominance niobium (Nb), et pourraient probablement être une nouvelle espèce minérale.
↑L'ixiolite-(Fe2+) est encore présentée comme l'unique ixiolite par certaines sources avec les formules (Ta,Nb,Sn,Fe,Mn)4O8 ou (Ta,Mn,Nb)O2.
↑(en) Nikita V. Chukanov, Marco Pasero, Sergey M. Aksenov et Sergey N. Britvin, « Columbite supergroup of minerals: nomenclature and classification », Mineralogical Magazine, vol. 87, no 1, , p. 18–33 (ISSN0026-461X et 1471-8022, DOI10.1180/mgm.2022.105, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Ritsuro Miyawaki, Frédéric Hatert, Marco Pasero et Stuart J. Mills, « IMA Commission on New Minerals, Nomenclature and Classification (CNMNC) – Newsletter 70 », European Journal of Mineralogy, vol. 34, no 6, , p. 591–601 (ISSN0935-1221, DOI10.5194/ejm-34-591-2022, lire en ligne, consulté le )