En 2006, elle soutient sa thèse de doctorat en macroéconomie internationale effectuée à Paris 1, sous la direction de Jean-Olivier Hairault. Sa thèse, intitulée Segmentation des marchés internationaux et globalisation en macroéconomie ouverte, est consacrée à l'étude de l'impact macroéconomique de la segmentation des marchés internationaux à l'aide des outils de la nouvelle théorie du commerce.
En 2016, elle reçoit le prix Malinvaud de l'Association française de science économique pour son article de recherche Firms, Destinations and Aggregate Fluctuations publié dans Econometrica. Elle y explique que les chocs de type microéconomique sont plus importants que prévus dans les fluctuations du PIB[3].
En 2017, elle reçoit une bourse Starting Grant attribuée par le Conseil européen de la recherche pour un projet sur la structure en réseaux des liens de commerce international à partir de données d’exportation françaises. À partir de données fines décrivant les exportations intra-européennes des entreprises françaises, elle analyse les déterminants de la compétitivité sur les marchés internationaux[4].
La même année, elle est nommée, sur proposition du ministre de l'économie et des finances et de la ministre du travail, membre du groupe d'experts sur le SMIC aux côtés de Gilbert Cette, Andrea Garnero, Marie-Claire Villeval et André Zylberberg[5].
Elle s'intéresse aux effets des structures microéconomiques de production sur l'équilibre macroéconomique et à l'impact des réseaux de relations firme à firme sur les marchés internationaux, en mobilisant des bases de données désagrégées à un niveau fin qui permettent de rendre compte de la forte hétérogénéité des firmes engagées sur le marché mondial[10].
Elle est coéditrice de l'European Economic Review[11].
Distinctions
2016 : Prix Malinvaud décerné par l'Association française de science économique (AFSE)[12]