La distinction entre ingénieurs civils des mines et ingénieurs du corps des mines portait à l'origine sur le statut de fonctionnaire ou non des diplômés de l'école des mines de Paris. Les ingénieurs du Corps des Mines étaient, à l'origine, uniquement fonctionnaires alors que les ingénieurs civils ne l'étaient pas. La loi du 30 vendémiaire de l'an IV de la Première République française fait de l'école des mines de Paris une école d'application pratique pour vingt élèves de l'École Polytechnique, appelé « élèves ingénieurs ». Mais l'école admettait aussi dix « élèves externes », qui portaient le titre d'ingénieurs civils des mines, une fois diplômés[1].
En France, il existait jusqu'en 2002 trois diplômes d'ingénieur civil des mines délivrés par les écoles suivantes :
En 2011, la parution d'une circulaire portant sur les noms des diplômes des écoles d'ingénieurs françaises modifie les intitulés des diplômes de ces formations. Les diplômes d'ingénieur civil des mines ne sont donc plus délivrés, mais les noms des formations généralistes restent dans les différentes écoles des mines de France « ingénieur civil des mines » pour la formation d'ingénieur généraliste.
Ces écoles dispensent également des formations spécialisées. Par exemple, Mines Saint-Étienne cycle généraliste ICM (post-prépa sur concours commun Mines-Ponts) et cycle spécialisé ISMIN (post-prépa sur concours commun Mines-Télécom) ou autres formations spécialisées (4 filières post BTS/DUT/L3), Mines Nancy cycle généraliste (post-prépa) et cycles spécialisés (2 filières post BTS/DUT/L3), ou Mines Alès cycle généraliste (post-prépa) et cycles spécialisés (3 cycles : INFRES, MECATRONIQUE, CMC post DUT/ATS/L3).
Le diplôme de chacune de ces deux formations est distinct : cycle civil des mines pour les généralistes (voir premier paragraphe) et diplôme de formation spécialisée des Écoles des Mines.
Depuis 2012 et la création de l'institut Mines-Télécom[5], le diplôme commun délivré est celui d'ingénieur généraliste de l'école des mines de (...):