Peu après le contrecoup, cependant, le Comité Union et Progrès organisa une "Armée d'Action" (en
Turc : Hareket Ordusu ) afin de reprendre le contrôle de la capitale.
L'événement
Le contrecoup, initié par une partie des contingents de l'armée sous l'égide de l'extrémiste islamique
chyprioteDervish Vahdeti, a régné de manière absolue dans Constantinople pendant quelques
jours.
D'autre part, certains écrivains turcs ont accusé les Britanniques, notamment Sir Gerald Fitzmaurice,
d'avoir fomenté cet incident. Le gouvernement de Londres avait déjà soutenu des actions contre les
pro-constitution, en essayant de limiter l'influence des instructeurs allemands, croissante dans l'Empire
depuis les années 1880. Aussi selon d'autres sources, ce contrecoup aurait été monté contre la
branche de Thessalonique du Comité Union et Progrès, qui aurait surpassé la branche de Bitola,
sous influence britannique.
Dervish Vahdeti et ses partisans ont été déposés par l'Armée d'Action, constituée en urgence par des
troupes stationnées dans les Balkans, et commandées par le général Mahmoud Chevket Pacha.
Parmi les officiers qui sont entrés dans la capitale, se trouvait, entre autres, Mustafa Kemal Atatürk.
Quelques semaines après le rétablissement de l'ordre, le Sultan Abdülhamid II fut lui-même déposé et
exilé à Thessalonique, puis remplacé par son frère le Sultan Mehmed V.
L'incident a également mené à un changement du Grand Vizir, Ahmed Tevfik Pacha assurant ce poste.
Mémorial
En mémoire des 74 soldats tués durant cet événement, le Monument de la liberté(en) (en turc : Abide-i Hürriyet) fut érigé en 1911 dans le district stambouliote de Şişli.