Il faut qu’on parle est une phrasestéréotypée cherchant la plupart du temps à introduire un dialogue voire un débat entre deux personnes. D’après Linda Kaye, docteure en psychologie, la réaction générale face à une telle déclaration serait « d’anticiper quelque chose de négatif ». Il s’agirait alors d’un élément annonciateur d’un sujet sérieux qui ne peut plus attendre. Son ambiguïté serait par ailleurs empirée dans un contexte professionnel de télétravail[1],[2]. Il est à noter que cette phrase est souvent prononcée dans un couple face aux difficultés et même au stress[3],[4],[5] ; le partenaire est susceptible toutefois de l’accueillir par un sentiment de repli face aux potentiels reproches[4],[6].
Références
↑(en) Vicky Spratt, « Why You Should Never, Ever Text Someone: “We Need To Talk” », Refinery29(en), (lire en ligne, consulté le )
↑Margaux Ravard, « “Il faut qu’on parle” : pourquoi ce message nous angoisse-t-il ? », Elle, (lire en ligne, consulté le )
[Guéritault 2004] Violaine Guéritault, La Fatigue émotionnelle et physique des mères, Paris, Odile Jacob, , 320 p. (ISBN9782738114372, lire en ligne), chap. 6 (« “Chéri, il faut qu’on parle !” : l’importance du soutien social »)