Hubert Coudane naît à Dax le 15 janvier 1924. Il est le fils de Jean Coudane ouvrier linotypiste. Dans l'entre-deux-guerres, il est adhérant au SFIO et syndiqué à la CGT. En 1940, il entre à l'École normale d’instituteurs de Bordeaux, mais le régime de Vichy supprime les ENI, alors, il poursuit ses études au lycée Michel-Montaigne où il obtient un baccalauréat en mathématiques élémentaires en 1943[4].
Il prépare ensuite le concours de l'école nationale préparatoire à l’enseignement dans les sections techniques des collèges au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse. Il y rencontre Louise Sarmet - qu'il épousera à Villeneuve-Saint-Georges en juillet 1948 - et entre dans la résistance dans un groupe notamment composé de Roland Roubes, Raymond Badiou et Jean-Pierre Vernant. Il est surnommée Burua (« la tête » en basque). Il participe à la libération de Bordeaux avec son père - qui donne son nom à une rue de la ville[5]. À la libération, il est membre des jeunesses républicaines puis membre du PCF (secrétaire de sa cellule) jusqu'en 1950. Il est à cette époque également membre de la SNET, où il rencontre Étienne Camy-Peyret[4].
↑« Deux nouveaux présidents d'universités M. JACQUES MONFÉRIER À BORDEAUX-III... ...ET M. HUBERT COUDANNE À PARIS-XI », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« M. HUBERT COUDANNE EST ÉLU VICE-PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS D'UNIVERSITÉ », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )