Le village conserve ses traditions culturelles et organise des fêtes de village.
Période ottomane
En 1881, l'Enquête sur la Palestine occidentale (Survey of Western Palestine) du PEF le décrit comme « un village construit en pierre, situé au sommet d'une colline et entouré d'oliviers, de vignes et de terres arables. Il y a plusieurs citernes, deux birkets ou fontaines (l'une d'elles taillés dans la roche) et une source. » L'Enquête mentionne également une petite mosquée centrale au sommet d'une des collines du village, la tombe d'un cheikh, plusieurs linteaux anciens et un pressoir à olives.
Ère moderne
Massacre de Houla en 1948
Au cours de la guerre israélo-arabe de 1948, le 24 octobre 1948, l'armée israélienne pénètre dans le village sans résistance, les enfants et les femmes sont expulsés, et les hommes âgés de 15 à 60 ans sont rassemblés dans une maison. Le 1er novembre, la maison est dynamitée alors que les prisonniers se trouvaient encore à l'intérieur. Cet événement est connu sous le nom de Massacre de Houla(en)[1], dans lequel périssent plus de 80 civils âgés de 15 à 60 ans.
Le village se trouve près de la frontière avec Israël[2]
Le 6 avril 1992, un convoi de l'armée israélienne tombe dans une embuscade à Houla. Deux soldats ont été tués et cinq blessés. Le Mouvement du Jihad islamique en Palestine, basé à Sidon, a revendiqué la responsabilité de l'attentat. La cible était le major-général Yitzhak Mordechai, chef du commandement nord d'Israël. Mais il avait quitté le convoi plus tôt. Trois des assaillants ont été tués.
Guerre de 2006
Lors du conflit israélo-libanais de 2006, le 15 juillet, deux jeunes femmes ont été tuées par une frappe aérienne israélienne sur le village. Le 7 août 2006, une frappe aérienne israélienne sur Hula a tué un autre civil [3].
↑« Les appels à quitter le Liban se multiplient, efforts diplomatiques pour parer à une escalade militaire », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )