En France, elle se répartit sur le Bassin méditerranéen, où elle est présente surtout dans le Languedoc-Roussillon. Elle peut remonter sur la façade atlantique, parfois jusqu'au Bassin parisien. Le plus souvent, les individus rencontrés loin de son principal lieu de répartition, le Midi, appartiennent à la sous-espèce Hogna radiata minor, plus petite que sa cousine Hogna radiata radiata.
Description
Les mâles mesurent de 9 à 18 mm et les femelles de 12,5 à 25 mm[2].
Lorsqu'elle doit muer ou pondre, elle se fabrique une loge avec de la terre agglomérée par de la soie, ce qui donne un abri en terre, fermé. Elle peut parfois muer sans se cacher, mais c'est rare.
Après la fécondation, durant laquelle le mâle applique un de ses pédipalpes contre l'épigyne de la femelle, elle pond ses œufs dans un cocon de soie. Il mettra 2 à 3 semaines à éclore.
Elle se nourrit de petits arthropodes et ne vit qu'un an.
Cette espèce a été décrite sous le protonymeLycosa radiata par le naturaliste français Latreille en 1817[3]. Elle est placée dans le genre Tarentula par Thorell en 1872[4] puis dans le genre Hogna par Simon en 1885[5].
↑Latreille, 1817 : Articles sur les araignées. Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, Paris.
↑Thorell, 1872 : Remarks on synonyms of European spiders. Part III. Uppsala, p. 229-374.
↑Simon, 1885 : « Études sur les Arachnides recueillis en Tunisie en 1883 et 1884 par MM. A. Letourneux, M. Sédillot et Valéry Mayet, membres de la mission de l'Exploration scientifique de la Tunisie. » Exploration scientifique de la Tunisie, Paris, p. 1-55.