Cet article concerne l’histoire du découpage du Luxembourg en communes.
Parallèlement à la création du département des Forêts sous le régime français du 1er octobre 1795 à 1814, date de l'abdication de Napoléon Ier, sont nées presque toutes les communes luxembourgeoises actuelles.
Entretemps de nouvelles communes se sont créées soit par fusion d'anciennes communes, soit par séparation d'une partie d'une commune existante. D'autres communes furent dissoutes et leurs localités furent intégrées dans les communes avoisinantes. Le Luxembourg a ainsi connu au XIXe siècle un pic à 130 communes administratives, dont le découpage est toujours utilisé sous la notion de communes cadastrales au sein du cadastre du Luxembourg.
En juillet 2018, des discussions ont été menées avec les 51 communes de moins de 3 000 habitants afin de faire le point sur les éventuelles fusions à venir, ce que le gouvernement encourage, sans les imposer : le ministre de l'Intérieur Dan Kersch estime en effet que le seuil de population précité est une « taille critique » mais que les fusions ne se feront que par référendum local et que certains bourgmestres, comme celui de Saeul, refusent toute fusion[1], en tout 12 communes ont refusé catégoriquement toute fusion ; pour les communes du canton de Redange elles sont quant à elles réticentes à toute fusion avec des communes extérieures au canton[2].
En janvier 2021, trois projets de fusions sont à l'étude[3],[4] qui feraient passer le pays de 102 à 95 communes :
Entre 1849 et 1891, ces scissions font repasser le nombre de communes de 119 à 130.
Entre 1821 et 1826, Landscheid est intégrée à la commune de Hoscheid.
Deux fusions en 1823 :
Adoptée par l'arrêté du 26 mai 1826.
Adoptée par l'ordonnance royale grand-ducale du 25 juillet 1846[17], cette fusion porte le nombre total de communes de 120 à 119, nombre qui augmentera ensuite à 130 avec les nombreuses scissions qui auront lieu de 1849 à 1891.
Adoptées par la loi du 26 mars 1920 pour la première et du 30 juin 1920 pour la seconde, ces fusions, les premières depuis les scissions de 1849 à 1891, portent le nombre total de communes de 130 à 126 :
Adoptée par la loi du 31 octobre 1977, cette fusion entre en vigueur le 1er janvier 1978 et porte le nombre total de communes de 126 à 123 :
Adoptée pour la première par la loi du 27 juillet 1978 et par la loi du 23 décembre 1978 pour les autres, ces fusions entre en vigueur le 1er janvier 1979 et portent le nombre total de communes de 123 à 118 :
Adoptée par la loi du 21 décembre 2004 pour la première et par la loi du 14 juillet 2005 pour la seconde, ces fusions entrent en vigueur le 1er janvier 2006 et portent le nombre total de communes de 118 à 116 :
Adoptées par la loi du 10 mai 2011, ces six fusions acceptées par référendum entrent en vigueur au 1er janvier 2012, portant le nombre total de communes de 116 à 106[25] :
Adoptée par la loi du 19 décembre 2014, cette fusion entre en vigueur le 1er janvier 2015 et porte le nombre total de communes de 106 à 105 :
Adoptées pour les deux premières par deux lois du 15 avril 2016 et pour la dernière par la loi du 16 juin 2017, ces fusions entrent en vigueur le 1er janvier 2018 et portent le nombre total de communes de 105 à 102 :
Adoptées par deux lois du 2 mars 2023, ces fusions entrent en vigueur le 1er septembre 2023 et portent le nombre total de communes de 102 à 100 :
Ces changements de nom sont liés au déplacement du chef-lieu de la commune d'une localité à une autre.