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Le nom de la ville vient du grec ancienΧίμαιρα / Khímaira, qui désigne une jeune chèvre ayant passé un hiver (χεῖμα / kheîma[1]). La population en était d’ailleurs majoritairement grecque jusqu’au milieu du XXe siècle (Himariotes), ainsi que dans les sept villages de l’arrondissement d’Himara (Dhërmi ou Drimades, Pilur ou Pilouri, Kudhës ou Koudesi, Qeparo(en) ou Kiparon, Vuno(en) ou Vouno, Iliaz ou Iliates et Palasë ou Palasa). Longtemps réfractaire à la conquête ottomane, la ville d’Himara et ses habitants reçoivent d’importants privilèges de la part de la Sublime Porte lorsqu’ils sont réunis à l’Empire. Au XIXe siècle, cependant, Himara se révolte à plusieurs reprises contre le pouvoir turc et cherche à être réunie à la Grèce.
Opposés à cette décision, les Himariotes ne tardent pas à se révolter et à rejoindre le mouvement autonomiste épirote, et rattachent leur ville à la Grèce qui dépêche des troupes dans la région. Himara est occupée par les Italiens durant la Première Guerre mondiale et en 1921, Himarë devient définitivement une possession de l’Albanie, dont elle fait partie jusqu’à nos jours. Après l’instauration de la dictature d'Enver Hoxha en 1945, la plupart des Himariotes émigrent vers la Grèce et sont remplacés par des Albanais venus des campagnes[2].
Plage
Le paysagiste Bas Smets a réalisé l'aménagement du front de mer d'Himara de 2014 à 2016[3].
↑Nataša Gregorič Bon, (en) Contested Spaces and Negotiated Identities in Dhërmi/Drimades of Himarë/Himara Area, Southern Albania, University of Nova Gorica Graduate School, Nova Gorica 2008 (Lire en ligne)
↑« Installations/Bas Smets, Bruxelles versus Duncan Lewis, Bordeaux », Cité de l'architecture et du patrimoine, (lire en ligne, consulté le ).