En 1977, il rejoint IRSID, l'Institut de recherche de la sidérurgie du groupe Usinor (devenu par la suite Arcelor, puis ArcelorMittal). Il est promu directeur du département de métallurgie mécanique en 1990, qu'il quitte finalement en 1995[3]. Il devient alors professeur à l'École Centrale Paris et en 1998, il est nommé directeur du laboratoire des matériaux. En , il devient le directeur du centre de recherche, de l’École doctorale et de Centrale Recherche SA. Le , il succède à Daniel Gourisse[3] à la tête de l'école d'ingénieurs située à Châtenay-Malabry[4]. Il est reconduit à deux reprises, en 2008 et 2013.
Dans le cadre du projet de regroupement de Centrale et de Supélec sur le campus de Paris-Saclay[6], Hervé Biausser devient directeur de Supélec en remplacement d'Alain Bravo le et dirige donc les deux établissements.
Hervé Biausser est membre du conseil d'administration de la Conférence des grandes écoles[1]
dont, après avoir été secrétaire général, il devient l'un des vice-présidents en [7]. Il est président du CESAER, une association d'écoles d'ingénieurs européennes, entre 2009 et 2010, et du réseau d'échanges d'étudiants TIME (Top Industrial Manager for Europe) entre 2012 et 2014.
Le , il devient le directeur de CentraleSupélec, nouvel établissement issu de la fusion de Centrale et Supélec. Il quitte ses fonctions à l'issue de son mandat le [8].
En 2017, sa proposition de deux cursus différents sur les campus de Paris-Saclay, et Rennes et Metz fut fortement décriée. Effectivement, il introduit l'idée de proposer un cursus "apprentissage" sur les campus de Metz et Rennes, pour des étudiants issus de CPGE PT, qui conduirait à un diplôme plus technique que le diplôme du campus de Paris-Saclay. Les responsables de l'association Les Supélec s'exprimèrent contre le projet[9].
Durant ses deux derniers mandats, il participa activement à la création de l'Université Paris-Saclay dont CentraleSupélec est un membre fondateur, tout en défendant l'autonomie financière de cette dernière[10].
Décorations
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 2006[11], puis promu officier de la Légion d'honneur en 2015[12].
↑ a et b« Docteur zen et mister action », Journal des Grandes Ecoles, vol. 38, (lire en ligne)
↑ abcd et e« Hervé Biausser a pris hier ses fonctions de directeur de l'École Centrale Paris. Il succède à Daniel Gourisse. », Les Échos, 2 septembre 2003
↑Sylvie Lecherbonnier, « Hervé Biausser (Centrale Paris) : « L’alliance stratégique avec Supélec prend tout son sens avec l’opération campus » », EducPros, (lire en ligne, consulté le )
↑Géraldine Dauvergne, « Pierre Tapie nouveau président de la Conférence des Grandes Ecoles », EducPros, (lire en ligne, consulté le )
↑« Dans la peau d’Hervé Biausser, DG de CentraleSupélec », Monde des grandes écoles et universités, (lire en ligne, consulté le )
↑« À CentraleSupélec, ambiance électrique autour du nouveau cursus ingénieur », Monde des grandes écoles et universités, (lire en ligne, consulté le )