Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Fils d’un marchand brasseur. Marié; sans enfant. Baccalauréat ès lettres en 1882 ; boursier de licence à la faculté des lettres de Douai en 1883-1886 ; licence ès lettres à la faculté de Douai en 1886 ; agrégation des lettres à la faculté de Douau en 1888 ; docteur ès lettres à la Faculté des lettres de Paris, le .
Professeur de troisième au collège de Lunéville (1886-1887) ; chargé de cours de langue et littérature françaises au lycée de Laon (1887-1888) ; professeur de rhétorique au lycée de Laon (1888-1890) ; professeur de lettres au lycée de Douai (1890-1894) ; en congé avec traitement en 1894-1895 (pour sa thèse) ; professeur de lettres au lycée de Douai (1895-1906) ; maître de conférences de langue et littérature françaises à la faculté des lettres de Lille () ; professeur-adjoint en ; professeur de langue et littérature françaises à la faculté des lettres de Lille ( ; départ à la retraite le .
Bibliographie
Il a publié, traduit ou préfacé plus d'une vingtaine d'œuvres littéraires telles que :
Théophile Gautier, prix d'éloquence de l’Académie française 1902
Petite anthologie des écrivains du Nord et du Pas-de-Calais : les paysages des Flandres, de l’Artois et du Boulonnais chantés par les poètes, 1907
Fontenelle : 1657-1757, 1909
Pages choisies de Fontenelle, 1909)
Rabelais et Fontenelle, 1909
L’œuvre critique de Sir Walter Raleigh, 1914
Villes meurtries de France : Arras, Bruxelles, Paris, Van Oest et Cie, 1918. Texte en ligne disponible sur NordNum
Montreuil-sur- mer : guide du touriste, Montreuil, Henry, 1929. Texte en ligne disponible sur NordNum
Traduction et annotation des Lettres galantes de Denys Lambin (1552-1554), 1941, prix Saintour de l’Académie française 1942
Remarques complémentaires : Féru de littérature française, grand « ami des Lettres », il écrit lui-même de nombreux textes poétiques et de petites pièces de théâtre. Il est l’un des principaux amis d’Auguste Angellier et s’intéresse beaucoup à la langue et à la littérature régionales dont il tente de dresser une anthologie. « Monsieur le Professeur Potez a formé au cours de cette longue (27 années à la faculté) et brillante carrière un grand nombre d’étudiants, soit pour la licence soit pour l’agrégation. Les services qu’il a rendus à notre maison n’ont pas seulement consisté dans un enseignement d’une très haute valeur scientifique mais aussi dans la grande influence morale qu’il a exercée par l’exemple d’un dévouement sans limite et dans un attachement profond aux lettres françaises » déclaration du conseil de la faculté des lettres de Lille dans sa réunion du au moment où les titulaires décident de voter l’honorariat (Archives départementales du Nord, VM 146171).