Cheminot, engagé dans la Jeunesse ouvrière chrétienne, il passe l'essentiel de la seconde guerre mondiale dans un camp de prisonniers en Allemagne.
Engagé au sein du tout nouveau Mouvement républicain populaire à la Libération, il est candidat en position non éligibles pour l'élection de la première assemblée constituante, en 1945, puis tête de liste pour les élections suivantes, en 1946. Rassemblant 20,4 % des voix, il est élu député.
Réélu, avec 20,6 % des voix, en , puis en , bien qu'il ne recueille que 8,7 % des voix, grâce à l'apparentement du MRP avec le RPF, il est un député relativement discret, intervenant peu et ne se démarquant jamais par des positions personnelles tranchées.
Ne se représentant pas pour un quatrième mandat en 1955, il quitte ensuite la vie politique.