Fils de tisserand ayant quitté l'école à onze ans puis lui-même tisserand à ses débuts[1], il fut ensuite cabaretier et marchand de journaux[2]. Collectiviste[3], membre du Parti ouvrier français dont il géra l'organe de presse intitulé Le Forçat, il en fonda la section locale dans le quartier de l'Alma, proche de son cabaret[4] et devint conseiller général du Nord puis le premier maire socialiste de Roubaix le .
↑Michel Hastings, Halluin la rouge 1919-1939, 1991, Presses Universitaires du Septentrion, 440 p., p. 138
↑Urbain Guérin, Revue du monde catholique, 1893, A. Vromant & Cie, tome CXIII, 574 p., p. 326 : « C'est Roubaix qui est la citadelle du socialisme dans notre département ; disons tout de suite qu'il y est organisé d'une manière formidable. Un chef prudent, relativement modéré, calme, intelligent, convaincu, tenace, et, pour toutes ces qualités, respecté et obéi, même parles plus violents, c'est Henri Carette, cabaretier, marchand de journaux et maire d'une des plus grandes villes de France. »
↑Rémi Lefebvre. « Le conseil des buveurs de bière » de Roubaix (1892-1902). Subversion et apprentissage des règles du jeu institutionnel. In: Politix. Vol. 14, N°53. Premier trimestre 2001., p. 93-94
↑Yannick Marec (dir.), Villes en crise ? Les politiques municipales face aux pathologies urbaines (fin XVIIIe-début XXe siècle), Créaphis, 2008, p. 696
↑Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, 2011, Le Cherche midi, 385 p., p. 121