1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour :
Son oncle Youssef Belkebla a également été joueur de football professionnel à Saint-Étienne. Sa tante Fadila Belkebla est comédienne et son oncle Zizek Belkebla est consultant sportif.
Biographie
Ses débuts
Né le en région parisienne, le discret Haris fréquente très tôt les terrains de foot pour y voir évoluer son père. Il prend sa première licence au club d'Aubervilliers dès l'âge de six ans. Il prend place dès le début au milieu de terrain et va rapidement susciter l'intérêt. À douze ans, le jeune Belkebla passe ses premiers tests à l'INF Clairefontaine, mais n'est pas reçu. Il intègre alors le pôle espoirs de Reims[1].
Quelque temps après, c'est l'US Boulogne qui vient aux renseignements et Haris Belkebla n'hésite pas longtemps avant de rejoindre le club de la Côte d'Opale qui vient de monter en Ligue 1.
Haris Belkebla passe alors les étapes, des U17 à la réserve en CFA2, et c'est un recruteur de Valenciennes qui vient le débaucher un soir de match au Havre en 2012. Le VAFC se trouve alors en Ligue 1, sous la direction de Daniel Sanchez, et dispose d'un centre de formation digne de ce nom. Nouvelle destination donc pour le jeune milieu de terrain, et un objectif clair : "Intégrer le groupe pro !"[2].
Objectif partiellement atteint en début de saison puisqu'il fait la reprise avec les professionnels valenciennois, mais la situation délicate du club et un appel opportun de Gilbert Zoonekynd convainc le tout récent sélectionné avec les moins de 20 ans de l'équipe d'Algérie (Haris Belkebla possède la double nationalité) de rejoindre le Tours FC.
Tours FC
Il participe au stage de préparation et peut rapidement s'exprimer en Ligue 2 grâce à Olivier Pantaloni. C'est donc au Tours FC qu'il connaît ses débuts professionnels en rentrant en jeu contre Troyes le , lors de la seconde journée de Ligue 2. Le suivant, il marque son premier but pro contre son ancien club de Valenciennes. Il marque également lors de la dernière journée à Créteil (4-1)[3].
Stade brestois
À la suite de la relégation du club tourangeau en National, il rejoint le le Stade brestois où le milieu de terrain axial était désiré par Jean-Marc Furlan. Dans le Finistère, Grégory Lorenzi, directeur sportif du SB29, le voit plus comme un milieu relayeur qu'un milieu offensif, attendant de lui qu'il assure la transition entre attaque et défense[4]. Le , il annonce officiellement son départ du club.
Équipe nationale
Le , il est appelé en équipe d'Algérie par Djamel Belmadi pour la CAN 2019 en Égypte. Il avait auparavant évolué avec la sélection espoir de l'équipe d'Algérie lors des jeux olympiques d'été de Rio au Brésil.
Le , Belkebla est renvoyé de la sélection et privé d'une CAN 2019 pour des raisons disciplinaires, quelques heures avant le match amical contre le Burundi[5]. Juste après sa mise à l'ecart du groupe, il demande pardon aux supporters algériens en leur adressant une lettre sur les réseaux sociaux. Interrogé par les journalistes, le sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, déclarera que les portes de l'équipe nationale lui sont toujours ouvertes.
Le le nom d'Haris Belkebla figure sur la liste des 23 joueurs convoqués pour le stage du mois de novembre pour préparer les deux matchs des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2021, il fera son entrée à la 70' lors du match contre la Zambie le , match qui se termine par une large victoire des Verts 5-0, Djamel Belmadi a déclaré après le match qu'il était satisfait de sa prestation et que c'était une bonne chose qu'il soit avec la sélection algérienne.