La Compagnie des chemins de fer de l'Est ne met en service la halte de Rampillon, sur la section de Nangis à Chaumont de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, que bien après l'inauguration de cette dernière le , contrairement aux autres gares de la ligne[1]. L'arrêt n'apparaît ni dans le livre de la « Géographie de Seine-et-Marne de 1880 », ni sur la feuille de Provins en 1887, mais elle est présente sur la fiche horaire de 1911. Le , le conseil municipal de la commune accepte la proposition de la Compagnie de l'Est qui, moyennant la somme de 14 200 francs, crée une halte sur la commune de Rampillon. En , la maison du garde, la lampisterie et deux trottoirs (quais) de quatre mètres sont construits.
La halte fut ouverte au trafic de voyageurs le [2].
En 1936, la gare est desservie par un service de banlieue, dont le dernier arrêt est la gare de Longueville[3]. Durant la période d'hiver, à Rampillon, il y a cinq aller-retours chaque jour ouvrable. La halte est supprimée en 1948[4].
Un accident ferroviaire se produit à proximité de la gare le [5].
Il est fait mention d'un chef de gare en 1937[6]. L'ancien bâtiment voyageurs, toujours en place en 2012, est devenu une propriété privée ; la halte, dorénavant sans quai, n'est plus desservie. Ledit bâtiment est visible des voyageurs empruntant un train traversant la halte.
René-Charles Plancke, « Petite histoire de la ligne Paris - Belfort - Mulhouse », dans Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne : tome I de la vapeur au TGV, édition Amatteis, Le Mée-sur-Seine, 1991 (ISBN2-86849-105-7).