L'histoire de l'Hôtel-Dieu qui lui succéda est mieux connue : créé en 1150 près de l'angle nord-ouest de la cathédrale Sainte-Croix, et remanié à plusieurs reprises, il reste en fonction jusqu'en 1844, et est démoli peu après, suscitant l'indignation de Prosper Mérimée et Charles de Montalembert, fervents défenseurs du patrimoine[4],[5].
Des hospices de moindre importance, appelés aumônes, ont également été créés en divers points de la ville, soit pour les malades, comme la Maladrerie destinée à accueillir les lépreux, ou l'Hospice Saint-Mathurin pour les aveugles, soit pour les passants et pèlerins, comme l'Aumône Saint-Antoine, bâtie dans le lit de la Loire au milieu du vieux pont d'Orléans ; la plupart de ces aumônes sont regroupées en Aumône Générale sous Henri II. Lors d'une épidémie de peste, deux lieux d'accueil pour les pestiférés sont créés : d'abord le Petit Sanitas en 1583, puis le Grand Sanitas en 1586[6],[3].
L'hôpital Porte-Madeleine regroupe les bâtiments de l'hôpital général datant du dernier quart du XVIIe siècle, ceux du nouvel Hôtel-Dieu édifié à partir de 1844, ainsi que diverses extensions plus récentes[3],[7].
Les services de l'hôpital Porte-Madeleine ont été transférés au nouvel hôpital d'Orléans, lors de son ouverture en 2015.
Durant l'hiver 2017, un centre d'hébergement hivernal s'installa provisoirement dans le site de l'ancien hôpital[8].
Depuis le , l'ancien hôpital abrite une nouvelle maison de santé[9].
Description
Services
L'hôpital a géré un service de maternité de mai 1986 à juin 2015[10], ainsi qu'un service d'urgence pédiatrique. Depuis, elle accueille une maison de Santé.
Chapelle
La chapelle Saint-Charles est réalisée entre 1713 et 1717 selon les plans de l'architecte Jacques V Gabriel puis achevée selon les plans de Thuillier en 1864[1].
↑Hervé Robert, « La démolition de l’Hôtel-Dieu d’Orléans. Un exemple de vandalisme municipal sous la monarchie de Juillet », Histoire urbaine, vol. 1, no 5, , p. 135-165 (ISSN1628-0482, lire en ligne, consulté le ).
D. Bontemps, « La chapelle de l'hôpital général d'Orléans, une œuvre méconnue de Jacques V Gabriel », Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. XII, no 96, (ISSN0337-579X)