Gustave Bridel est le fils de Vincent-Henry-Albert Bridel, fabricant d'indiennes à Bienne, et de Julie-Louise Neuhaus. Devenu orphelin jeune, il a été élevé par son oncle, Henri-François-Louis Verdan, copropriétaire de la fabrique d'indiennes Verdan. Il a fait ses études à Bienne et à Genève avant de poursuivre ses études d'ingénieur mécanicien à l'École centrale des arts et manufactures de Paris dont il sort diplômé en 1847.
Il retourne ensuite en Suisse où il crée une entreprise de construction de ponts à Yverdon qui a construit, entre autres, le viaduc de Vallorbe en 1869. À partir de 1868, il participe à la première correction des eaux du Jura. En 1873 il doit reprendre le chantier des Chemins de fer du Jura bernois(de). Il est resté à la direction de la compagnie jusqu'en 1879.
En 1883-1884, il dirige à Berne le chemin de fer Berne-Jura-Lucerne.
Gustave Bridel a été un des principaux constructeurs de voies de chemin de fer en Suisse.
Famille
Il s'est marié Marie-Louise Carrel, fille d'Abraham-Louis, notaire à Yverdon. Il a eu trois enfants de son mariage, dont Gustave Bridel (1872-1966), chef d'arme de l'artillerie[2].
Hommage
Son nom a été donné à un chemin à Bienne et à une rue à Berne.
Publications
avec Alexis Barrault, Le palais de l'industrie et ses annexes : description raisonnée du système de construction en fer et en fonte adopté dans ces bâtiments avec dessins d'exécution et tableaux des poids, E. Noblet éditeur, Paris et Liège, 1857 (lire en ligne)
Tunnel mit maschineller Richtstollenbohrung : Zweckmässigkeit des Firststollen- oder des Sohlstollenbetriebes, Meyer & Keller, Luzern 1883
Examen critique des systèmes d'exécution appliqués à la construction rapide des grands tunnels, Meyer & Keller, Lucerne, 1883