Elle termine ses études de biologie en 1997 et prend part au Trophée européen à Ebensee la veille de ses examens. Peu concentrée, elle termine cinquième[4].
Elle s'illustre également en cross-country au niveau national où elle remporte quatre titres en 1994, 1995, 1997 et 1999[3].
Elle prend part aux championnats du monde de ski nordique en 1993 et 1995. Elle obtient son meilleur résultat cette seconde fois avec une 21e place sur le 30 km libre. A cette occassion, elle découvre le Canada dont elle tombe amoureuse[5].
Elle connaît plus de succès sur les courses longue distance. Elle remporte cinq victoires en Worldloppet et remporte la saison 1996-97.
En 1999, elle remporte également le titre national de semi-marathon à Vienne[6]. Fatiguée des compétitions et éprouvée par la mort de son père, elle n'a plus la motivation de continuer à faire du sport à haut niveau et décide d'arrêter la compétition[5].
En 2005, elle tourne un reportage avec la ZDF et passe une nuit avec une meute de loups sauvages. Peu après, elle souffre de violents maux de tête. Le , elle est diagnostiquée d'une tumeur cérébrale. Elle est opérée et suit un traitement pendant trois ans. Elle profite de cette période pour écrire son livre autobiographique Wolfspirit[8],[5].
Elle rentre en Autriche en 2009 puis tourne un autre documentaire avec ORF, Allein unter Wölfen[9]. Elle s'engage pour la protection des loups et prend part au projet Alpenexpedition entre 2010 et 2012 avec Peter Sürth, dont le but est de mettre en pratique la gestion cynégétique dont notamment la protection des prédateurs dans les Alpes[10].
Mort
En 2022, son cancer s'aggrave à nouveau[11] et elle y succombe le la veille de ses 51 ans[12].
(de) Gudrun Pflüger, Wolfspirit - Meine Geschichte von Wölfen und Wundern, Düsseldorf, Patmos, 2012 (ISBN978-3-8436-0141-2)
Notes et références
↑ a et b(de) Rüdiger Dilloo, « Nicht in die Knie gehen », Die Zeit, (lire en ligne, consulté le )
↑(de) « Die besten Bergläufer der Welt: Helmut Schmuck, Gudrun Pflüger, Sabine Stelzmüller, Elisabeth Rust », Leichtathletik, , p. 22-24 (lire en ligne, consulté le )