Inaugurée en 1865, elle est pendant près de cent années l'un des lieux de culte de la communauté juive algéroise. Le , elle est profanée et saccagée[2] par des émeutiers du FLN[3]. En 1962, à l'indépendance du pays et à la suite de l'exode de la communauté juive, la synagogue est confisquée puis transformée en mosquée[4]. On renomme officiellement le lieu Djamâa Farès, mosquée Farès mais pour beaucoup d'habitants elle reste nommée la Djamâa Li houd (جامع اليهود), signifiant « la mosquée des juifs »[5],[6],[7].
Origine de la synagogue
L'endroit de la synagogue est auparavant un terrain puis les Français vendent la zone aux juifs d'Algérie qui construisent une synagogue en 1845.
Transformation en Mosquée Ben Farès
À la suite du départ des juifs d'Algérie comme la majorité des pieds-noirs lors de l'indépendance de l'Algérie, la synagogue est transformée en mosquée et nommée "La Mosquée de Ben Farès".
L'origine du nom de la mosquée, selon ce qui était indiqué dans le livre des « mosquées de la ville d'Alger, ses zaouïa et ses sanctuaires à l'époque ottomane » de Ben Hamoush, est attribuée au quartier dans lequel vivait Hajj Ali Abdul Aziz ibn Farès, qui a fui l'Andalousie après sa chute en 1492 pour s'installer à Bejaia et puis à Alger, dans le quartier de la Casbah.
Galerie
La grande synagogue d'Alger transformée aujourd'hui en une mosquée
Relève de la garde devant la synagogue d’Alger pendant les émeutes de 1898.
↑Louhal Nourreddine, « La concurrence déloyale fait rage dans les marchés couverts d’Alger: Les camelots gangrènent l’activité commerciale », Liberté, (lire en ligne, consulté le )
↑Farida Rahmani et Mounir Bouchenaki, La Casbah d'Alger : un art de vivre des Algériennes, Paris-Méditerranée, , 189 p. (ISBN978-2-84272-174-9)
« En face du marché Djamâa-Lihoud, s'élève l'ancienne synagogue, aujourd'hui Djamâa Fares »