Le Grand Prix automobile du Japon 1976 est une course de Formule 1, dernière manche du championnat du monde 1976, disputée le sur le circuit de Fuji. Au départ de l'épreuve, disputée sous l'averse, Niki Lauda, revenu au volant après son accident du 1er août au Grand Prix d'Allemagne sur le Nürburgring, est en tête du classement des pilotes avec trois points d'avance sur James Hunt. Lauda décide pourtant d'abandonner après seulement deux tours de course en expliquant que piloter dans ces conditions est trop dangereux. Hunt, en se classant troisième, remporte le titre mondial avec un point d'avance sur Lauda.
La validité de ce meilleur tour est immédiatement discutée, tant le déroulement de la course a été confus et la direction de course parfois dépassée. Son meilleur tour a été signé officiellement au 25e tour, et ce, en se faisant dépasser par trois pilotes ce tour là, mettant donc le doute sur sa validité[3]. Quelques jours plus tard, la Fédération automobile japonaise reconnaît une erreur de chronométrage et annonce que le meilleur tour en course a été réalisé par Jacques Laffite[4],[5].
1er Grand Prix pour le manufacturier de pneumatiques Bridgestone qui ne reviendra en Formule 1 qu'en 1997.
Dernier engagement pour Maki, écurie japonaise présente depuis 1974 et qui n'est jamais parvenue à prendre le départ d'un Grand Prix.
Masami Kuwashima déclare forfait pour le Grand Prix à la suite du retrait de ses sponsors qui n'ont pas payé Walter Wolf. Le pilote japonais, pourtant qualifié, est remplacé in extremis par le pilote autrichien Hans Binder.