Thaïlande
61e cabinet(Prayut Chan-o-cha I) 63e cabinet(Srettha Thavisin)
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Le gouvernement Prayut Chan-o-cha II (thaï : คณะรัฐมนตรีประยุทธ์ จันทร์โอชา 2) est le soixante-deuxième gouvernement de la Thaïlande entre le 10 juillet 2019 et le 1er septembre 2023.
Dirigé par Prayut Chan-o-cha, Premier ministre depuis le coup d'État de 2014, il s'agit de son second gouvernement, succédant ainsi au gouvernement Prayut Chan-o-cha I. Il est remplacé par le gouvernement Srettha Thavisin.
Il s'agit du second gouvernement dirigé par le Premier ministre sortant Prayut Chan-o-cha, succédant ainsi au premier qui avait été formé en 2014 à la suite du coup d'État de la même année. À l'issue de celui-ci, l'Assemblée nationale, parlement bicaméral du pays, avait été remplacée par une Assemblée nationale législative, où 250 sièges étaient attribués par Prayut Chan-o-cha, alors également chef du Conseil national pour la paix et le maintien de l'ordre[1]. La Constitution de 2017 rétablit les deux chambres.
Formé à la suite de l'élection législative du 24 mars 2019, l'Assemblée nationale (Chambre des représentants et Sénat) se réunit le 5 juin pour élire et confirmer le Premier ministre. Présenté par le parti Palang Pracharat, dont il est le candidat à la fonction, il obtient largement la majorité de la confiance du Parlement, qui est de 375, avec 500 voix, dont 251 de la Chambre des représentants, mais aussi 249 venant du Sénat, résultat de la constitution de 2017. Thanathorn Juangroongruangkit, chef du Nouvel Avenir et soutenu par le Pheu Thai, qui avait alors obtenu plus de sièges à la Chambre que le Palang Pracharat, n'obtient que 244 voix de la Chambre des représentants.
a Non-présent lors de la session.b Abstention.
Prayut Chan-o-cha est ensuite réinvesti Premier ministre par le roi Rama X le 9 juin 2019[2]. Le gouvernement avec sa composition initiale est ensuite nommé officiellement, par décret royal, le 10 juillet 2019[3].
En juillet 2020, plusieurs membres du gouvernement démissionnent de leurs fonctions[5],[6] :
Ces démissions, bien qu'intervenant en pleine pandémie de COVID-19, veulent permettre un remaniement plus rapide et plus facile[5].
Le 6 août 2020, un remaniement a lieu et est officiellement approuvé par le roi[10]. De nouveaux membres sont nommés et certains ont leurs fonctions élargies :
Les autres ministres et vice-ministres gardent leurs fonctions respectives.
Pridi Daochai (en), ministre des Finances, démissionne du gouvernement le 1er septembre 2020[11] pour des raisons de santé[12], soit seulement 26 jours après son entrée en fonction.
Pour le remplacer, Arkhom Termpittayapaisith est nommé par le Premier ministre et sa nomination est approuvé par décret par le roi[13].
Le 24 février 2021, le tribunal de première instance du pays condamne trois ministres à des peines d'emprisonnement pour leur participation au PRDC (en anglais : People's Democratic Reform Committee) durant la crise politique de 2013 et sont alors démis de leurs fonctions :
De nouveaux membres sont nommés le 23 mars 2021 par décret royal[14],[15] :
Le 9 septembre 2021, un décret royal[16] annonce que deux vice-ministres sont démis de leurs fonctions[17] :
Il reste alors un seul vice-ministre du Travail, ainsi que deux vice-ministres de l'Agriculture et des Coopératives.
Un autre vice-ministre démissionne de ses fonctions le 5 septembre 2022[19] : Niphon Boonyamanee (th), vice-ministre de l'Intérieur.
Le 30 novembre 2022[20], de nouveaux membres sont nommés pour les remplacer :
De plus, il y a un changement de portefeuille :
Le 23 janvier 2023, la démission de Weerasak Wangsupakijkosol, vice-ministre des Transports, ayant pris effet le 18 janvier, est annoncé officiellement par le Cabinet du Premier ministre[21].
Le 21 mars 2023, une nouvelle annonce indique la démission de deux autres ministres[22] :