Fils unique, Georges, dans la nuit du , accompagne ses parents Jean-Louis Vandenbeusch, ingénieur commercial, et sa femme Janine à bord d'un voilier pour faire le tour de la Corse. L’hélice se bloque, les plaisanciers se jettent à l’eau ; seul le petit Georges, alors âgé de 7 ans, regagne le rivage, aidé par son gilet de sauvetage. On retrouve le corps de sa mère, jamais celui de son père. Maintenant orphelin, Georges Vandenbeusch est élevé par ses grands-parents à Meudon[2].
En 2011, il décide de quitter la région parisienne pour devenir prêtre Fidei donum[3] à Nguetchewe dans l’extrême nord du Cameroun, à la frontière nigériane, afin d'aller porter la foi dans des zones reculées et instables[4],[5].
Le , il est enlevé, à Koza, par une quinzaine d'hommes armés se réclamant d'Ansaru et de Boko Haram[6]. Il est libéré sept semaines plus tard[7]. Boko haram déclare alors à l'AFP n'avoir reçu aucune rançon et affirme que : « La direction a décidé de libérer le prêtre par compassion. Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres [du groupe] malades pendant sa période de captivité. La direction a senti qu'il n'y avait plus besoin de le garder. » Ces propos sont cependant contestés par Georges Vandenbeusch, qui déclare : « Je ne suis ni infirmier ni médecin. S'ils m'avaient amené quelqu'un à soigner avec une hémorragie, j'aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont de compassion pour personne »[8].
Vie post-otage
Le , il fait partie de la délégation du président François Hollande lors de sa visite au pape François. La rencontre est alors marquée par la chaleureuse accolade du pape : « Mon frère, je suis très heureux de vous voir »[9],[10].