Batelier de profession[3], Georges Liraud participe le 8 août 1935 au mouvement de grèves des ouvriers de l'arsenal de Toulon. Cette mobilisation s'inscrivait dans un élan insurrectionnel aux bases navales de Brest et Toulon contre une série de décrets-lois du gouvernement Laval qui amputaient le salaire des ouvriers d’État entre 5 et 10% par mois en août 1935[4]. Ces manifestations dégénèrent en émeute et les affrontements avec la police provoquent de nombreux morts et blessés[5],[6].
Selon les versions, Georges Liraud est tué d'une balle dans la tête ou succombe d'une fracture d'une crâne[7],[8]. Il meurt la même soirée que le militant socialiste Henri Ercoli[9].
Les obsèques eurent lieu le 11 août 1935 à Toulon[10].
↑Alain Le Moigne, Août 1935 à Brest : un souffle révolutionnaire aujourd'hui oublié, t. 90, Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, , 24 p. (lire en ligne)
↑Danielle Tartakowsky, « Chapitre 13. L’émergence d’un objet singulier. Novembre 1934 - mai 1936 », dans Les manifestations de rue en France : 1918-1968, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles », (ISBN979-10-351-0491-7, lire en ligne), p. 333–360