Georges Bruguier est un homme politique, résistant et journaliste français né le à Nîmes et mort le à Carcassonne.
Biographie
Fils de Victorien Bruguier, pionnier du socialisme dans le Gard, Georges Bruguier fait ses études au lycée de Nîmes, puis à la faculté de droit de Montpellier et devient journaliste. Il collabore également à La Dépêche de Toulouse et collabore à l'hebdomadaire satirique Le Cri de Nîmes[1].
Comme son père, Georges Bruguier, dans un premier temps n'adhère pas à un parti. Cela ne l'empêche pas d'être candidat (malheureux) aux élections législatives de 1919 et 1924, sur deux listes communes SFIO-Parti radical, puis d'être élu sénateur en et conseiller municipal de Nîmes l'année suivante. Il est constamment réélu jusqu'en 1940 et adhère à la SFIO dans les années 1930.
Il retrouve ses fonctions à la Libération, et est nommé président de la délégation spéciale de Nîmes le [2]. Le , il est remplacé par Léon Vergnole, maire élu[2] ; il se retire alors à Carcassonne. Il n'exerce plus dès lors, en politique, qu'un mandat de conseiller municipal de cette ville, de 1959 à son décès.
Son nom a été donné à une rue et à un groupe scolaire de Nîmes.
↑« Michel Bruguier », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, (ISBN978-2-84626-101-2), p. 351.
Annexes
Bibliographie
« Georges Bruguier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Laurent Pichon, « Bruguier Georges (1884-1962) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
Maureen Cantini et Mariette Gilabert, « Georges Bruguier », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (ISBN978-2-7504-2885-3), p. 147-149.