La section de Ciney à Spontin est inaugurée en premier, le tandis que le prolongement de Spontin à Yvoir, comportant plusieurs tunnels, est livrée à l'exploitation du au [2].
La SNCB remplace les autorails par des bus en 1960. La desserte marchandises continue jusqu'à l'abandon du dernier client de la ligne, une carrière près de Spontin-Sources, en 1983.
Patrimoine ferroviaire
L’association Patrimoine ferroviaire et tourisme (PFT) obtient en 1992 le droit de faire circuler des trains spéciaux occasionnels entre Ciney et Spontin-Sources (où la voie a été renouvelée dans les années 1980) puis se voit accorder l'autorisation de réaliser une desserte touristique régulière, d'abord au moyen d'autorails et de locomotives diesel puis avec des locomotives à vapeur, rachetées à l'étranger et restaurées aux couleurs de la SNCB.
Le chemin de fer touristique est prolongé vers Purnode puis Évrehailles-Bauche en 2007 et 2015 et l'association prévoit à terme d'atteindre la gare d'Yvoir, dans la vallée de la Meuse.
Le bâtiment des recettes de la gare de Spontin est unique en son genre sur la ligne — les autres étant des haltes de plan type 1893 — en raison de son rôle de gare intermédiaire la plus importante. Similaire à celui (partiellement démoli) de la gare de Courrière, c'est un bâtiment doté d'un corps de logis à étage de trois travées avec une grande aile basse de cinq travées (disposée à gauche) abritant la salle d'attente et d'une aile de service au toit à faible pente[3], en forme de « L » avec une cour intérieure (couverte depuis). Les fenêtres sont à linteaux droits en pierre et la façade recouverte de pierre locale avec des ornements en brique et en pierre ; les mêmes matériaux se retrouvent sur la façade des gares de Sovet, Dorinne-Durnal, Purnode et Évrehailles-Bauche.
D'abord racheté par une entreprise de matériaux de construction, le bâtiment appartient désormais à la commune qui y a aménagé une salle des fêtes[4].
Vue depuis la place de la gare.
Depuis le pont routier proche du tunnel.
Installations du PFT.
Tunnel ferroviaire.
Autorail 4333.
Locomotive de manœuvres.
Le 4506 à quai.
Notes et références
↑Jean-Luc Vanderhaeghen (dir.), « Le centenaire de la ligne 128 », En lignes, no 80, , p. 12-15.
↑(nl) « Lijn 128 », sur Belgische spoorlijnen (consulté le ).