C'est le 1er septembre 1841, lors d'une séance du conseil municipal, que la décision est prise d'approuver le projet de construction d'une voie ferrée ; le projet est entériné le 16 juillet 1844[2]. Les travaux de la ligne débutent entre Versailles et Chartres cette année-là[3], la ligne étant déjà ouverte entre Paris et Versailles depuis 1840. En août 1845, les indemnités d'expropriation pour les communes d’Élancourt, La Verrière et Coignières sont fixées au tribunal de Rambouillet ; elles s'élèvent en moyenne à 5 410 francs par hectare. Le 10 mai 1848 débute la construction de la gare. En février 1849, les deux voies sont « à peu près posées en ballast ». La ligne est inaugurée par le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte le 5 juillet 1849 à Chartres ; il est également accueilli à la gare de Rambouillet à 11 heures, par le maire et le sous-préfet. La ligne ouvre au public le 12 juillet[2].
La gare actuelle, après que l'ancienne eut été détruite dans le bombardement américain du 12 août 1944, a été construite en 1956 et inaugurée par René Coty[3]. Au cours de ce bombardement est décédé le chef de gare Fernand Prud'homme, chef de la résistance ferroviaire du secteur de Rambouillet[3].
Fréquentation
De 2015 à 2023, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[4].
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Voyageurs
5 551 959
5 380 142
5 197 945
4 924 244
4 690 955
2 237 887
3 141 742
3 874 743
5 059 405
Service des voyageurs
Accueil
Gare[5] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichets adaptés pour les personnes handicapées, d'automates Transilien, d'automates grandes lignes, du système d'information sur les circulations des trains en temps réel et de boucles magnétiques pour personnes malentendantes.
Elle est équipée de deux quais centraux et d'un quai latéral décalé encadrant cinq voies. Le changement de quai se fait par un passage souterrain.
La gare est également un des terminus de trains de la ligne N du Transilien (branche Paris – Rambouillet), à raison[7] d'un train toutes les 30 minutes, sauf aux heures de pointe où la fréquence est d'un train toutes les 15 minutes. Le temps de trajet est d'environ 1 heure 5 minutes aux heures creuses et de 55 minutes aux heures de pointe depuis Paris-Montparnasse.
Un parking pour les véhicules et les vélos y est aménagé[5].
Projet abandonné
Rambouillet aurait dû être mieux desservie puisque le département des Yvelines défendait, en , le prolongement de la ligne U du Transilien (La Défense – La Verrière)[8].
Ce prolongement aurait amélioré la connexion avec La Défense ainsi qu'avec certaines communes de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines comme La Verrière, Élancourt, Trappes et Maurepas. Le projet a été abandonné en selon un échange de propos tenus lors d'une commission particulière du débat public[9].
Notes et références
↑Site rff.fr, Document de référence du réseau : annexe 4.6 - localisation des voies de service, 2012 p. 9/17 lire (consulté le 22 mai 2012).