Elle a trois voies, deux quais, dont un central. La voie 3 est destinée à recevoir les omnibus pour laisser passer les directs sur la voie 2 quand ceux-ci sont en retard.
En 1895, on y installe des ponts-bascules pour les chariots et en 1896, c'est une gare ouverte à tous les transports[3].
L'ancienne gare
Pour la construction de ses gares, la Grande Compagnie du Luxembourg réalisa plusieurs modèles standards et choisit, pour un grand nombre de ses gares secondaires, de construire le même modèle de bâtiment rectangulaire de deux niveaux sous bâtière comportant trois travées.
Chaque façade était symétrique. Au centre, on retrouve un oculus sous une corniche en mitre.
Les façades sont en brique apparente avec un cordon de pierre bleue au rez-de-chaussée joignant la naissance des arcs qui surplombent chaque ouverture (les arcs sont en plein cintre au rez-de-chaussée et bombés à l’étage). On retrouvait également deux cordons de briques, l'un marquant la séparation entre les deux étages et l'autre reliant le larmier des fenêtres à l'étage. Ces gares seront par la suite portées à cinq travées avec une avancée au niveau des trois travées centrales côté rue[5]. Ce modèle de gare était le plus répandu de la Grande Compagnie du Luxembourg et fut édifié à Tilff, Rhisnes, Esneux, Saint-Denis-Bovesse, Barvaux, Bomal, Chastre, et Mont-Saint-Guibert. Seules les quatre premières existent toujours à l’heure actuelle[5].
Comme la plupart des gares de ce type, celle de Mont-Saint-Guibert a reçu une annexe à toit plat du côté du logement de fonction du chef de gare[5], une seconde annexe de l'autre côté, accueillait un petit poste d'aiguillage[6].
À un moment, la gare perdit ses corniches en mitre au milieu des façades et les oculi furent comblés[7].
Considéré comme vétuste, l'ancien bâtiment voyageurs, qui était mal entretenu, fut détruit au début des années 2000, cette gare est à l'origine du développement du quartier. Il est remplacé par un petit bâtiment[8].
La nouvelle gare est d'aspect moderne mais emploie des matériaux traditionnels (brique, ardoises) combinée à une grande ouverture vitrée. L'ancien poste d'aiguillage resta quelques années de plus avant d'être à son tour rasé, ses fonctions étant désormais assurées depuis la gare d'Ottignies[7].
Depuis le 5 juillet 2013, la gare est devenue un point d'arrêt et le guichet est définitivement fermé.
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport, ses deux quais disposent d'abris[9].
Un passage souterrain permet la traversée des voies et l'accès aux quais.
En semaine, la desserte comprend un train L par heure complétés par deux trains P Ottignies - Gembloux et un train P Namur - Ottignies dans chaque sens (le matin) ainsi qu'un train P Namur - Ottignies et deux trains P Ottignies - Namur (l'après-midi).
Les weekends et jours fériés, seuls circulent les trains L (un toutes les deux heures).
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[9]. Elle est desservie par l'arrêt Mont-Saint-Guibert Gare (St jean) des lignes 30,34 et 205 proxibus inter CML du réseau TEC[11].
Comptage voyageurs
Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[12].
Nombre de passagers qui embarquent à la gare de Mont-Saint-Guibert
Semaine
Samedi
Dimanche
1977
471
99
80
1978
605
97
83
1979
514
130
61
1980
525
104
51
1981
552
117
68
1982
522
122
83
1983
488
108
52
1984
481
89
87
1985
602
161
73
1986
549
117
100
1987
463
140
125
1988
513
130
84
1989
440
158
82
1990
513
169
143
1991
555
279
153
1992
680
134
149
1993
626
123
109
1994
648
149
48
1995
552
125
74
1996
528
75
43
1997
673
78
47
1998
611
66
50
1999
494
77
36
2000
378
60
54
2001
385
60
79
2002
343
66
46
2003
412
91
44
2004
451
96
42
2005
504
68
47
2006
532
93
78
2007
522
96
39
2008
-
-
-
2009
492
69
46
2010
-
-
-
2011
-
-
-
2012
582
68
75
2013
528
108
94
2014
456
89
70
2015
422
73
50
2016
418
70
55
2017
480
45
58
2018
425
71
59
2019
445
73
61
2020
358
85
36
2021
-
-
-
2022
506
83
99
2023
441
145
95
Notes et références
↑Source Google Earth (consulté le 21 octobre 2013).
↑Infrabel, Annexe E.1 : Distances entre gares et nœuds, coll. « Document de référence du réseau », , 43 p. (lire en ligne [PDF]), p. 31-33 et 35-36.
↑ a et b(nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel et Marijke Moortgat-Schenkel, « ST/H/PA Blanmont », (consulté le ).
↑Ghislain Geron, « Mont-Saint-Guibert », dans Court-Saint-Etienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies-Louvain-la-Neuve, éditions Mardaga, 2010 (ISBN9782804700652), p. 98 extrait (consulté le 21 septembre 2013)