Il s'agit d'un bâtiment standard de la Compagnie des Ardennes, de style néoclassique, qui comporte un corps de logis à étage de trois travées sous toiture à deux croupes ainsi que deux ailes basses symétriques, lesquelles comportent deux travées ; leur toiture se termine par une croupe. Tous les percements recourent à l'arc bombé ; la façade, réalisée avec des pierres issues d'une carrière locale[1], est recouverte d'enduit et comporte des bandeaux et encadrements en pierre de taille.
L'aspect du bâtiment a été altéré dans les années 1960[1].
Fréquentation
Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare figure dans le tableau ci-dessous
[2].
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Nombre de voyageurs
95 133
97 296
90 982
74 360
69 508
53 838
62 546
80 873
102 999
Service des voyageurs
Accueil
Gare[3] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec un guichet ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport.
Une passerelle permet le passage d'un quai à l'autre.
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules sont aménagés[3].
La gare dans la culture
Dans la littérature
Dans le récit souriant d'une épopée touristique au long de Sambre et Meuse recueilli dans Chemins d'eau, Jean Rolin s'extasie devant la succession des gares qui ponctuent son trajet de Givet à Charleville-Mézières (pour lui, chacune « pourrait être celle où débarque le narrateur d'Un balcon en forêt ») et spécialement des panneaux invitant à prendre garde au train croiseur, où il choisit de lire « sans doute une allusion, pour les enfants, à quelque moloch du premier âge industriel »[4].
Le gare de Fumay est également le théatre des premiers chapitres du livre "Le train[5]" (1961) de Georges Simenon racontant la fuite du personnage principale et de sa famille face à l'avancée des Nazis en 1940.