La gare d'Heyrieux est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de Lyon à Bourgoin de sa concession de Lyon à Grenoble. Le , la Compagnie du Dauphiné fusionne avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Néanmoins elle ne devient véritablement une gare du réseau PLM que deux ans plus tard car la convention de fusion prévoit que la fusion sera effective qu'après deux années d'exploitation de la ligne[2].
En 1911, c'est une gare de la Compagnie du PLM, qui peut recevoir et expédier des dépêches privées et qui est ouverte aux services complets de la grande et de la petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à quatre roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc.[3]. Elle est située sur la ligne de Lyon à Grenoble et à Marseille, entre les gares de Chandieu - Toussieu et de Saint-Quentin-Fallavier[4].
La gare est finalement fermée aux voyageurs à une date inconnue.
L'ancien bâtiment voyageurs, ouvert en 1858 est toujours présent, ainsi que son abri de quai d'origine[6].
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [905/1] Lyon-Perrache - St-André-le-Gaz », p. 182.
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1, BNF37658881), « 3.17 Lyon-Bourgoin », p. 33-34.
PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne), p. 12 et 159.