Il a principalement travaillé au journal Libération où il était responsable du service Culture, écrivant également des articles liés à la photographie ou à la mode vestimentaire. C'est aussi un homme de radio et de télévision, intervenant le plus souvent dans le domaine culturel.
Critique de télévision et de cinéma, il devient responsable adjoint du service Culture de Libération puis responsable à part entière de ce même service. Gérard Lefort est une des plumes de ce quotidien. Il y tient aussi une chronique hebdomadaire, Regarder Voir, où il analyse et réagit sur une photographie utilisée par le journal durant la semaine écoulée[2].
Sa notoriété s'explique en partie par son ton très personnel, faussement léger, et son style littéraire[3]. Il signe des chroniques de mauvais films sous le pseudonyme Bill Chernaud[4]. Certaines de ses critiques suscitent la controverse, la plus fameuse étant sur Chronique d'une mort annoncée en 1986.
C'est aussi un homme de radio. Dans les années 1980, il est un des critiques cinéma invités au sein de l'émission Le Masque et la Plume sur France Inter[5]. Toujours sur cette radio, de 1990 à , il co-anime avec Marie Colmant l'émission hebdomadaire Passées les bornes, y'a plus de limites[3], puis l'émission quotidienne À toute allure en 1998[2].