Ouvrier ébéniste, Gérard Haesebroeck adhère à la Confédération générale du travail en 1936. Il adhère à la SFIO en 1950 et devient rapidement secrétaire des sections locale et cantonale du parti[4].
Élu local
Élu au conseil municipal sur la liste de centre-gauche menée par Jean Pichon, il évince la tête de liste lors de l'élection du maire et est élu maire d'Armentières le [4]. Gérard Haesebroeck est systématiquement réélu lors des six élections municipales suivantes.
À la tête de la ville, il crée la base de loisirs des Prés du Hem[6]. Il réalise le comblement de la Lys qui traversait autrefois la ville et contribue au développement de nouveaux quartiers, notamment le quartier Ile-de-Flandre.
Il fait partie, en 1967, des maires fondateurs de la communauté urbaine de Lille. Il en est par la suite l'un des vice-présidents.
Le 1er décembre 1989, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur des mains du Président François Mitterrand[7].Le , alors âgé de 76 ans, il interrompt son septième mandat et cède sa place à son premier adjoint, Claude Hujeux, après quarante années au service de la commune.
↑B. T., « Armentières - Obsèques de Gérard Haesebroeck : hommage émouvant à un maire « comme on n'en fait plus » », La Voix du Nord, (lire en ligne)
↑ a et bFlorence Piazzeta, « Armentières : Le PS invite ce samedi les Armentiérois à rendre hommage à Gérard Haesebroeck », La Voix du Nord, (lire en ligne)