Fronza Woods est née à Detroit[1]. Dans les années 1980, elle s'installe dans le département de l'Aude, dans le sud de la France[2].
Fronza Woods a dirigé, écrit et produit des films indépendants, notamment Killing Time et Fannie's Film[3]. Avant de réaliser ses propres films, Fronza Woods a travaillé sur des courts-métrages au Women's Interart Center à Hell's Kitchen[4]. Elle a également travaillé comme cinéaste invitée dans le programme Artist in the Schools de la Lincoln Center Film Society[5].
Fronza Woods est ingénieure du son pour le film de John Sayles, The Brother From Another Planet[6]. Elle intervient dans le film de 1985, The Man Who Envied Women[7]. Dans son rôle dans l'industrie cinématographique, FronzaWoods a déclaré « Je pense que les divisions hommes-femmes sont plus déterminantes »[4]. Fronza Woods déclare avoir été influencée par des personnalités aussi diverses que Bill Moyers, Malcolm X, Georgia O'Keefe[8].
Héritage et impact culturel
Fronza Woods est l'une des premières réalisatrices afro-américaine. Elle fait partie des pionnières du cinéma afro-américain[9].
Richard Brody a qualifié Killing Time de « tout simplement l'un des meilleurs courts métrages que j'ai jamais vus »[10]. Melissa Anderson de Village Voice a loué le film de Woods, Fannie's Film : « elle rend indélébiles les faits banals de la vie de Drayton. »[11]Hyperallergic écrit que Fronza Woods donne une plate-forme à des femmes autrement invisibles comme Drayton et appelle le documentaire « extraordinaire »[12]. Le New York Times a écrit que Fronza Woods « contenait avec humour mais d'une manière émouvante l'existence » dans Killing Time[13].
Courts métrages
Killing Time (1979)
Killing Time est un court métrage narratif de 1979 écrit et réalisé par Fronza Woods[14]. Le film suit une femme (connue sous le nom de Sage Brush) alors qu'elle se prépare à se suicider. La durée du film est de 9 minutes[15].
Fannie's Film (1982)
Fannie's Film est un documentaire de 1982 qui suit Fannie Drayton, une femme de ménage âgée de 65 ans[16]. Le film est raconté du point de vue de Fannie Drayton et dure 15 minutes[17]. Fannie's Film a été sélectionné pour le Festival international de films de femmes de Créteil en 1985[18].
↑(en) Shelley Green, Radical Juxtaposition : The Films of Yvonne Rainer, Metuchen, New Jersey, Scarecrow Press, Inc., , 127–128 p. (ISBN978-0810828636, lire en ligne)
↑Williams, « Daughters of the Diaspora: A Filmography of Sixty-Five Black Women Independent Film- and Video-Makers », Cinéaste, vol. 20, no 3, , p. 41–42 (DOI10.2307/41687325, JSTOR41687325)
↑(en) Drayton, Fitz, Jabaily, Archbold, Barcal, Onove, Bram, Edwards, Handy, Lise Hazen, Jaimie Cunningham, Gary Levinson, Doug Miller et Rick Mitz, « Fannie's Film », Distributed by Women Make Movies,
↑(en-US) C. Gerald Fraser, « Black Women's Outlook in Whitney Film Series », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑« Trims * Glitches », The Independent, vol. 8, , p. 34 (lire en ligne)