Le Front Uni mène des opérations d'influence politique dans de nombreux pays dans le monde[12], y compris en France[13]. Les réseaux qu'il contribue à organiser peuvent aussi être utilisés dans le cadre de transferts de technologies[14], y compris en France[15].
Structure et organisation du Front uni
Selon Emmanuel Jourda, le Front uni regroupe trois dispositifs : un dispositif de pensée sociale, d'organisation du PCC et d'action politique[16]. Alex Joske fait la distinction entre le Front uni lui-même — un ensemble de groupes et personnes contribuant à réaliser les objectifs du PCC —, le travail du Front uni — manifestation des efforts du PCC pour renforcer le Front uni —, le département du Travail du Front uni — un département du Comité central du PCC qui organise et réalise ce travail — et enfin le système du Front uni — le réseau d'entités qui constituent ce Front uni[17].
↑ a et b« La France peut-elle contribuer au réveil européen dans un XXIe siècle chinois ? », sur www.senat.fr (consulté le ) : « Le Front uni, émanation du parti communiste chinois, diffuse son influence en tout endroit : de la plus modeste association culturelle locale, aux médias, aux réseaux sociaux et jusqu’aux instituts Confucius, objet d’interdictions dans toujours plus de pays à la suite d'enquêtes pour espionnage, à des tentatives de recrutement, etc. », p. 12
↑Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, « Les opérations d'influence chinoises », sur www.irsem.fr, Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (consulté le ) : « les Instituts Confucius relèvent du Front uni et représentent de puissants leviers de mobilisation, de collecte de renseignement ou de guerre informationnelle à travers le monde. », p. 39
↑Emmanuel Jourda, Les usages postrévolutionnaires d'un canon orthodoxe le Front Uni et l'invention politique de l'après-révolution en Chine (1978-2008), EHESS, (OCLC1240503996, lire en ligne), note 3, p. 6
↑« The Chinese Communist Party’s Nomenklatura System as a Leadership Selection Mechanism: An Evaluation », dans The Chinese Communist Party in Reform, Routledge, (lire en ligne), p. 6, pp. 43–68